En direct
A suivre

Tout savoir sur Luke Cage, le nouveau héros Marvel de Netflix

Luke Cage ne craint pas les balles et possède une force surhumaine. [© Myles Aronowitz/Netflix]

Luke Cage, super-héros noir de l'univers Marvel, va avoir droit à sa propre série sur Netflix, dès le 30 septembre. Une arrivée qui promet beaucoup.

Produite par Cheo Hodari Coker, qui a déjà travaillé sur plusieurs séries comme «Ray Donovan» ou «NCIS : Los Angeles», «Luke Cage» fait partie des quatre séries Marvel annoncées par Netflix, avec «Daredevil», «Jessica Jones» et «Iron Fist». Le rôle principal sera interprété par Mike Colter, que l'on a pu voir notamment dans plusieurs épisodes de «The Good Wife» ou de «Agent X».

Un Comic des seventies

Luke Cage a été créé en 1972 par John Romita Sr et Archie Goodwin. Il marque le désir de Marvel de participer au mouvement «Blaxploitation» qui s'empare alors du cinéma américain en proposant à la communauté afro-américaine des héros auxquels ils peuvent s'identifier, comme Shaft ou Foxy Brown. En France, le héros débarquera dès 1975.

A lire aussi : Les 20 séries américaines à découvrir cet été

Une force surhumaine

A l'origine, Luke Cage s'appelle Carl Lucas. Petit délinquant, il se retrouve en prison après la découverte de drogue (cachée par son partenaire) dans son appartement. Là, il accepte d'être le cobaye d'une expérience scientifique pour laver sa réputation. Mais celle-ci tourne mal et Lucas se retrouve avec des capacités physiques hors normes. Doté d'une force et d'une endurance surhumaines, il peut soulever jusqu'à 25 tonnes. Disposant d'une peau ultra-résistante, il ne craint ni les balles, ni les chocs, ni les explosions. Il reste toutefois vulnérable aux lasers ou aux poisons.

Harlem à l'honneur

Luke Cage a grandi à New York, et plus précisément dans le quartier de Harlem. Un quartier qui semble d'ailleurs être considéré comme un personnage à part entière dans la série de Netflix, avec ses habitants laissés pour compte, ses caïds, mais également sa classe politique. Dans le dernier trailer en date, le personnage de Minetta, une femme politique d'influence, qualifie Harlem de «symbole perpétuel d'espoir et de prospérité». Une vision partagée par Luke Cage, qui va fait tout ce qui est en son pouvoir pour préserver son quartier.

A lire aussi : Selena Gomez dans une série pour Netflix

Le premier super-héros noir de la télévision

Si la télévision se diversifie de plus en plus, avec notamment des séries à succès comme «Empire» ou «Luther», les héros afro-américains restent rares. Luke Cage va ainsi devenir le premier super-héros noir à avoir sa propre série. Une avancée significative à l'heure où les tensions raciales semblent de plus en plus importantes aux Etats-Unis. Pour Mahershala Ali, qui joue un des «bad guy» de la série, c'est une véritable révolution. «Il va y avoir tellement d'enfants qui vont voir un homme noir sur leur écran et aspirer à être comme lui. On n'a pas eu cela [dans notre enfance]», a-t-il déclaré dans USA Today.

Baigné dans le hip hop

A la vision (et l'écoute) des différents trailers, une chose marque l'oreille : le hip hop est partie prenante de l'univers de Luke Cage. Ol' Dirty Bastard, Nas, Run The Jewels... Les rappeurs sont omniprésents et donnent une ambiance presque inédite dans une série de ce genre. Une influence qui ne devrait pas s'arrêter à la bande-son. Le créateur de la série, Cheo Hodari Coker, a en effet annoncé que chaque épisode porterait le nom d'un morceau de Gang Starr, groupe mythique de la scène hip hop new-yorkaise des années 1990. Mais la musique black en général devrait être mise à l'honneur, à en croire le trailer qui reprend le classique «Walk on by» d'Isaac Hayes.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités