Peu après la fusillade de Newtown, des rumeurs ont rapporté qu'Adam Lanza, le tueur présumé serait atteint du syndrome d’Asperger, un trouble psychologique dérivé de l’autisme.
Tout est parti des propos "off" d'un membre d'un responsable local du maintien de l'ordre qui s'exprimait sous couvert d'anonymat et à qui le frère du tueur se serait confié. Information reprise par de nombreux médias américains. Selon certains experts, Lanza affichait un comportement qui par plusieurs aspects pouvait effectivement correspondre à certaines formes de ce trouble : c'était un jeune homme brillant, peu sociable et peu enclin à l'empathie.
Par ailleurs, parmi les personnes atteintes de ce syndrome, on distingue une plus forte propension à la violence que dans le reste de la population : gestes vifs, propos agressifs et soudains, colères. Mais cette dernière caractéristique doit être utilisée avec mesure car de nombreux "aspies" ne manifesteront jamais de comportements violents. Par ailleurs, jamais les violences constatées n'ont atteint le niveau de celle déployée par Adam Lanza.
Dans les jours qui ont suivi la tuerie, de nombreuses voix se sont ainsi élevées pour réfuter cette hypothèse considérée comme trop hâtive. Serial killer, schizophrène... De nombreuses pistes existent pour tenter de comprendre ce qui a pu pousser Lanza à commettre l'irréparable.
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