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Mégaupload pourrait revenir cette année

Kim Dotcom le 22 février 2012. Kim Dotcom le 22 février 2012. [MICHAEL BRADLEY / AFP]

Alors qu’il attend toujours la décision de la justice néo-zélandaise, sur sa possible extradition vers les Etats-Unis, Kim Dotcom, le fondateur du site Megaupload, refait parler de lui.

Ce dimanche, l'ennemi numéro 1 d'Hollywood, a publié un tweet indiquant « Je sais ce que vous attendez tous. Ça arrive. Cette année. C'est promis. Plus gros. Plus rapide. Mieux. 100% sûr et impossible à stopper».

Sans expliquer de quoi il s’agit précisément, ce message laisse largement sous-entendre un possible retour d’une plateforme de partage de contenu.

Début juillet, ce spécialiste de l’internet avait lancé un appel pour trouver des hébergeurs et fournisseurs de bandes passantes, dits fiables, non basés aux Etats-Unis. Il avait orienté sa recherche vers l'Europe, l'Amérique du Sud et l'Asie.

Outre un possible retour de MégaUpload, Kim Dotcom annonce également, dans un autre tweet, l’arrivée de MégaBox cette année.

Dans un billet publié sur TorrentFreak, il avait expliqué que cette plateforme permettrait aux artistes de commercialiser directement leur œuvre en se passant des majors, et en gardant ainsi «90% des bénéfices».

L’embarras de la justice américaine

Le site d’hébergement Megaupload a été fermé en janvier 2012 par les autorités américaines. Les Etats-Unis accusent Kim Dotcom et plusieurs cadres du site, d’avoir engrangé 175 millions de dollars depuis 2005, en copiant et distribuant illégalement des œuvres protégées par des droits d'auteurs ( films, musique, logiciels, livres ). Un préjudice évalué à 500 millions de dollars pour les détenteurs de droits.

Mais dans cette affaire, la justice américaine est embarrassée. Les avocats de MegaUpload ont en effet déposé une demande d'annulation de la procédure. Selon eux, une action en droit pénal ne peut avoir lieu aux Etats-Unis. Malgré la présence de serveurs loués à un partenaire américain, MegaUpload n'a jamais eu d'adresse en Amérique. Actuellement en liberté surveillée en Nouvelle-Zélande, où il résidait lors de son arrestation, le fondateur de Megaupload doit patienter jusqu'en mars 2013 pour son audience d'extradition vers les États-Unis.

La semaine dernière, la diffusion par les médias néo-zélandais, de vidéos enregistrées au cours de l’arrestation de ce riche homme d’affaire, a relancé la polémique sur les moyens démesurés employés par la police lors de son interpellation.

Ces annonces sur twitter sont-elles un nouveau coup de communication du fondateur de Mégaupload ou bien de véritables informations ? Les internautes devraient être fixés dans les mois qui viennent.

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