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Argentine : quatre footballeurs accusés d'agression sexuelle placés en garde à vue

L'Argentin Braian Cufré fait partie des quatre joueurs accusés. L'Argentin Braian Cufré fait partie des quatre joueurs accusés. [SUSA / Icon Sport]

En Argentine, quatre footballeurs du club de Velez ont été placés en garde à vue pour 48 heures, ce lundi 18 mars, après des accusations d'agression sexuelle.

Une affaire qui commence à faire grand bruit. Quatre footballeurs du club de Velez Sarsfield, qui évolue en première division du championnat argentin, ont été accusés d'agression sexuelle et placés, lundi, en garde à vue pour 48 heures à la demande du parquet, qui a requis leur placement en détention provisoire.

Les quatre accusés sont : l’Uruguayen Sebastian Sosa (37 ans), le Paraguayen José Florentin (27 ans) et les Argentins Braian Cufré (27 ans) et Abiel Osorio (21 ans). Ils ont été arrêtés dans l'attente qu'un juge se prononce sur leur mise en détention provisoire pour la durée de l'instruction de l'affaire.

des analyses toxicologiques

Selon l'avocate de la plaignante, qui a évoqué un «gang-bang aberrant», la justice dispose de «suffisamment d'éléments» pour justifier un placement en détention provisoire, les mis en cause ayant, selon elle, des «moyens économiques suffisants» pour fuir le pays.

La victime présumée, une journaliste sportive de 24 ans, dit avoir été agressée le 3 mars dernier dans une chambre d'hôtel de Tucuman, où elle avait été invitée par Sebastian Sosa, qui séjournait dans l'établissement avec les trois autres joueurs. «Après avoir bu quelques verres, elle a commencé à se sentir mal, très étourdie, alors elle s'est allongée sur l'un des lits comme si elle était engourdie, et c'est alors que, sans aucun consentement, elle a été agressée sexuellement», est-il écrit dans la plainte.

Le club Velez Sarsfield, qui avait mis à l’écart les quatre joueurs dès la révélation de l'affaire début mars, a annoncé dans un communiqué la suspension du contrat des joueurs impliqués et «réitère sa plus grande inquiétude quant aux faits rapportés qui sont clairement contraires aux principes et aux valeurs de notre institution.»

Selon le journal Clarin, le résultat des analyses toxicologiques pour déterminer si la victime a été droguée ne devrait pas été connus avant une vingtaine de jours.

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