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Football : qu’est-ce que la pratique du «loft» en période de transferts ?

Kylian Mbappé avait été écarté par le PSG l'été dernier. Kylian Mbappé avait été écarté par le PSG l'été dernier. [Hugo Pfeiffer/Icon Sport]

Une enquête a été ouverte, ce mardi, notamment pour harcèlement et discrimination, après un signalement dénonçant la pratique du «loft» dans les clubs de football.

Il voit souvent le jour en période de mercato. Le «loft» est utilisé par certains clubs pour se séparer de certains joueurs devenus indésirables ou, dans certains cas, inciter les joueurs en fin de contrat à prolonger. Il s’agit d’une mise à l’écart forcée. Les joueurs, envoyés dans le «loft», ne s’entraînent plus avec le groupe professionnel et ne participent pas aux matchs, dans l’attente qu’une solution (départ ou prolongation) soit trouvée.

Une pratique dénoncée

Ce fut notamment le cas l'été dernier de Kylian Mbappé. En fin de contrat avec le PSG en juin prochain, le capitaine de l’équipe de France, qui a annoncé son départ à ses dirigeants, avait été écarté par le club parisien, après avoir refusé de lever la 3e année de son contrat en option, qui lui aurait permis d’être lié au club de la capitale jusqu’en 2025. Il n'avait pas été retenu pour le stage d’avant-saison et n’avait pas disputé les premiers matchs de championnat avant qu’un terrain d'entente ne soit finalement trouvé.

Alors que cette pratique a été dénoncée par l’Union nationale des footballeurs et footballeuses professionnels (UNFP), qui a porté plainte, le mardi 16 janvier, contre X, une enquête a été ouverte en parallèle, notamment par harcèlement et discrimination, après un signalement du président de l'association «Les ouvriers du vivre ensemble» (LOVE), accusant des clubs de football d'«abuser» des lofts pour «faire plier» les joueurs, a indiqué le parquet de Paris à l'AFP.

Selon l'article 507 de la Charte du football, qui fait office de convention collective, chaque club doit permettre à ses joueurs d'accéder aux vestiaires, aux infrastructures d'entraînement, à des soins médicaux, mais aussi de leur fournir les équipements prévus pour tous les joueurs professionnels et de leur proposer des horaires d'entraînement «compatibles avec les autres conditions de préparation et d'entraînement du groupe principal des professionnels, ainsi que respectueuses des professionnels de la santé des joueurs.»

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