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Le Tribunal arbitral du sport confirme la suspension du comité olympique russe par le CIO

Le CIO basé à Lausanne a indiqué que sa décision est, à son niveau, immuable. [FABRICE COFFRINI / AFP]

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce vendredi l'appel du comité olympique russe. Ce dernier contestait sa suspension, décidée mi-octobre par le Comité international olympique (CIO), en lien avec le conflit en Ukraine.

Une décision «définitive et contraignante». A la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la suspension du Comité olympique russe (ROC) par le Comité international olympique a été confirmée ce vendredi 23 février par le Tribunal arbitral du sport, saisi en novembre dernier. Ce dernier a estimé que le CIO «n'a pas mis à mal les principes de légalité, d'égalité, de prédictibilité et de proportionnalité».

«Le CIO est satisfait de la confirmation par le TAS de la décision du comité exécutif du CIO», a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'instance, selon qui l'annexion décidée par le ROC «constitue une infraction envers la Charte olympique car elle viole l'intégrité territoriale du comité national olympique ukrainien».

Si la juridiction basée à Lausanne a indiqué que sa décision est, à son niveau, immuable, elle pourra toutefois faire l'objet d'un appel dans un délai de 30 jours auprès du Tribunal fédéral suisse.

De son côté, le Comité olympique russe a qualifié dans un communiqué la mesure de «discrimination sans précédent», estimant que le TAS avait «depuis longtemps perdu son objectivité pour tout ce qui concerne la Russie». Pour l’organisation russe, l’instance juridique serait un «instrument politique» au service des Occidentaux.

Une panoplie de sanction

Réuni à Bombay le 12 octobre dernier pour sa 141e session, le CIO avait bousculé son agenda pour réagir à la «décision unilatérale» prise une semaine plus tôt par le Comité olympique russe d'annexer quatre organisations sportives ukrainiennes. Le Comité International Olympique entend ainsi sanctionner le placement sous l'autorité de l'instance russe des organisations sportives des régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia, situées dans l'est de l'Ukraine et occupées par l'armée russe.

Interdiction de toute compétition internationale sur le sol russe ainsi qu'au Bélarus allié, interdiction de tous les symboles officiels des deux pays sur les terrains et les podiums mondiaux… Désormais confirmée, la suspension du ROC vient s'ajouter à la panoplie de sanctions prises par le CIO fin février 2022, juste après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. En outre, cette mesure a aussi pour effet de priver le ROC des financements olympiques.

Aucune conséquence en revanche sur la présence d'athlètes russes et bélarusses - aux JO-2024 de Paris - n'ayant pas soutenu l'invasion russe de l'Ukraine, sous bannière neutre,

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