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JO 2024 : comment les sauveteurs secouristes assurent-ils la sécurité des sportifs à Paris ?

A l'occasion de la Coupe du monde de Canoë-Kayak et de Para canoë organisée à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) du 30 août au 1er septembre, CNEWS s'est rendu sur place et a suivi les sauveteurs secouristes de la FFSS, qui seront déloyés lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

En immersion avec des acteurs déterminants. A moins d'un an du coup d'envoi des JO 2024 organisés à Paris du 26 juillet au 11 août 2024, CNEWS s'est rendu à Vaires-sur-Marne ce mercredi 30 août, où se déroulait la Coupe du monde de Canoë-Kayak et de Para canoë, comptant comme une épreuve test des futures olympiades. 

Parmi la foule des équipes venues de tout le globe, et des spectateurs présents les encourager les athlètes, nous avons principalement suivi les sauveteurs secouristes de la Fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS), qui assurent la sécurité des sportifs sur l'eau et sur la terre ferme. 

présence sur l'eau 

A l'image de cette compétition de Canoë-Kayak, les sauveteurs secouristes de la FFSS seront en première ligne pour sécuriser les athlètes lors des épreuves nautiques des JO. Précisément, sur le dispositif de Vaires-sur-Marne, cinq bateaux et un jet ski sont restés en alerte sur les 1.000 mètres qui séparent la ligne d'eau du départ de celle de l'arrivée. 

Sur chaque embarcation, la Fédération met en place un membre défini comme pilote et un sauveteur secouriste, qui ira à l'eau en cas d'incident. «La consigne principale propre aux compétitions de Canoë-Kayak reste de ne pas faire trop de vagues, puisque les canots peuvent être perturbés», a confié Maxence, cadre-opérationnel de la FFSS. Pour autant, en cas d'urgence, «nous sommes autorisés à accélérer pour secourir le sportif. À bord nous effectuons un premier bilan clinique, et nous avons de l'oxygène, des canules et un kit de secours», a précisé Layna, sauveteuse secouriste déployée sur un bateau proche de la ligne d'arrivée, lors de cette Coupe du monde. 

Au total, ce seront près de 36 membres de la FFSS qui seront déployés au Stade Nautique Olympique de Vaires-sur-Marne à l'été prochain, en comptant les équipes sur l'eau, et celles sur terre. Ils prendront en charge les participants, les personnels œuvrant à la réussite des JO ainsi que les spectateurs, où plus de 24.000 personnes sont attendues sur le site pour encourager les athlètes. 

Les sauveteurs secouristes seront aussi mobilisés le 26 juillet 2024 à l'occasion de la cérémonie d'ouverture organisée sur la Seine, la première de l'histoire organisée hors d'un stade, ainsi que lors des épreuves telles que le triathlon et la nage en eau libre. «Les nageurs sont habitués à courir à côté de nos embarcations. En cas de souci, nous avons plusieurs dispositifs tels que des pontons flottants et des barquettes de sauvetage utilisés pour sortir une victime de l'eau», précise la FFSS. 

transfert et prise en charge sur terre 

Une fois évacuées, les victimes sont prises en charge par les équipes de Kévin Gousset, cadre opérationnel de la fédération qui assure son rôle sur la terre. Le transfert doit se faire rapidement afin de libérer le bateau des secouristes, pour qu'il regagne au plus vite sa position sur l'eau. Un premier bilan secouriste a déjà été effectué en amont par les sauveteurs et permet de déterminer le niveau d'urgence. «Nous recevons les personnes dans une tente déployée en amont, où l'on retrouve les kits de premiers soins, un défibrillateur si la victime est en arrêt cardiorespiratoire. Une ambulance pour transporter les cas les plus graves vers la structure hospitalière la plus proche», explique-t-il. 

Un poste de secours sera également proche du public lors des épreuves olympiques organisées à Vaires-sur-Marne. «Nous suivons les directives nationales éditées par le ministre de l'Intérieur et la Sécurité civile. Nous serons également épaulés par la Croix rouge et la Croix blanche, notamment lors des évacuations de blessés», souligne Kévin Gousset. 

D'autres épreuves test se dérouleront en amont des JO, permettant à la fois aux membres de la FFSS de répéter leurs protocoles, et aux instances olympiques d'affiner les consignes propres à la sécurité des athlètes, ainsi que des spectateurs. 

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