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JO de Paris : inquiétude sur la qualité de l'eau de la Seine après le report de l’épreuve test de natation à dimanche

Seine La Seine est constamment testée pour savoir s'il est possible de s'y baigner. [Bertrand GUAY / AFP]

Les épreuves tests de natation dans la Seine ont été reportées à plusieurs reprises à cause de la pollution du fleuve qui traverse la capitale. Les épreuves devraient se dérouler ce dimanche 6 août, si la qualité de l’eau le permet.

Des épreuves qui continuent d’être reportées. La Fédération française de natation (FFN), en collaboration avec la Fédération internationale World Aquatics, a décidé de reporter les compétitions test-pré JO de natation en eau libre dans la Seine. Si les analyses d'eau s'améliorent, la compétition se tiendra bien, ce dimanche 6 août, l'épreuve de samedi pour les femmes ayant été reportée à dimanche en raison de la pollution du fleuve.

«La qualité de l'eau continue d'être surveillée de près. Une nouvelle mise à jour pour les médias est attendue vers 05h00 le 6 août», a fait savoir la FFN. Si les derniers prélèvements d'eau s'améliorent, il y a une chance que la compétition se tienne bien dimanche. Pour l'instant, et c'était déjà le cas ce vendredi où la séance d'entraînement a été annulée, «la qualité de l'eau de la Seine reste actuellement en dessous des normes acceptables pour la sauvegarde de la santé des nageurs», a écrit la FFN.

Fortes précipitations estivales 

Les fortes pluies qui tombent sur la capitale pourraient être une raison. «Le territoire francilien a subi les plus fortes précipitations estivales enregistrées sur ces 20 dernières années», a rapporté la mairie de Paris, ce vendredi 4 août, dans un communiqué où elle détaille tous les travaux engagés pour le plan baignade de l'État et de la ville.

La «dégradation temporaire de la qualité de l'eau», selon la préfecture d'IDF, fait monter le taux le plus scruté, celui de la présence de la bactérie intestinale Escherichia coli. World Aquatics impose pour cette bactérie un taux inférieur à 1000 UFC pour 100 ml pour que la compétition puisse avoir lieu.

Ces compétitions dans la Seine sont aussi des préludes aux futures baignades promises pour 2025 par la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), sur trois sites, alors que la baignade y est interdite depuis 1923. Ce scénario de pluies persistantes pendant plusieurs jours, aux accents orageux, était redouté par les organisateurs.

Discipline olympique depuis 2008, la natation en eau libre fait régulièrement parler d'elle. À Tokyo, à l'issue de l'épreuve test en 2019, les nageurs avaient protesté contre la qualité de l'eau de la baie de Tokyo, de surcroît surchauffée. Aux JO de Rio en 2016, la perspective de nager dans la baie de Guanabara, elle aussi très polluée, avait aussi défrayé la chronique.

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