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Roland-Garros : affluence, sessions de nuit, Yannick Noah... Amélie Mauresmo fait le bilan de l’édition 2023

Amélie Mauresmo s'est félicitée des réussites du tournoi. [Anne-Christine POUJOULAT / AFP]

Alors que les 122e Internationaux de France touchent à leur fin, la directrice du tournoi Amélie Mauresmo a fait le point, en évoquant les réussites majeures de cette édition 2023 de Roland-Garros.

Un bilan plus que positif dans l'ensemble pour Amélie Mauresmo. La directrice du tournoi parisien s'est exprimée en conférence de presse ce dimanche 11 juin afin de faire un bilan de la 122e édition des Internationaux de France.

Une affluence record sur la quinzaine

Au cours de la conférence, l'ancienne numéro 1 mondiale s'est félicitée de l'affluence record dans les allées du tournoi de Porte d'Auteuil, avec près de 630.000 personnes «qui sont entrées dans le stade, avec un confort plus important, mieux réparti sur les semaines». Un nouveau record d'affluence malgré une réduction volontaire des entrées par jour.

«La première chose que l'on avait faite notamment pour le grand public, c'était de diminuer le nombre de personnes qui allaient rentrer dans le stade. On a fait 2.000 personnes de moins par jour dans le stade, ce qui correspond aux 2.000 personnes de la couronne haute du court Simonne-Mathieu. [...] Cela a aussi dégorgé le stade, des files d'attente moins importantes, un confort et une expérience pour le grand public qui rentrait dans le stade, qui ont été appréciés de tous», a-t-elle expliqué.

Des sessions de nuit à équilibrer

Amélie Mauresmo est également revenue sur les sessions de nuit, expliquant qu'il s'agissait encore d'une programmation spéciale avec des essais. «Là encore, on était toujours dans un process sur ce créneau, qui est un peu nouveau pour le tournoi, de tester et d'apprendre de ça. Le fait de commencer le premier point à 20h30, là aussi, c'était carrément plus cohérent pour les joueurs, le public. On a eu zéro problème de transports après les matchs comme on a pu en avoir l'année dernière. Cela a vraiment amélioré les choses», a-t-elle indiqué à la presse.

Un essai réussi à ses yeux malgré quelques critiques sur le manque de matchs féminins sur cette tranche horaire. Des critiques qu'elle accepte, tout en expliquant qu'il est difficile de gérer les demandes de toutes parts. «Certaines joueuses de très haut niveau qui seraient nos choix pour les sessions de soirées ne sont pas très favorables à jouer le soir. Elles ont des demandes différentes» de celles des hommes, a-t-elle déclaré.

«Cette année, nous avons mis beaucoup plus de matchs féminins sur les créneaux de première importance. Ce n'est pas encore parfait, compte tenu de ces matchs en session de soirée où il n'y a qu'un match», a tenu à ajouter la directrice du tournoi.

Une célébration de Yannick Noah réussie

Enfin, l’ancienne joueuse a évoqué les célébrations autour du 40e anniversaire du titre de Yannick Noah à Roland-Garros, notamment avec l’inauguration d’une fresque en son honneur. Une réussite à ses yeux. «Cela a été très bien perçu, dans la bonne mesure, avec l'émotion qu'il fallait, que ce soit pour Yannick, les personnes présentes, son entourage de l'époque qui a été rassemblé à plusieurs reprises depuis le début du tournoi et qui le sera encore aujourd’hui pour la remise du trophée».

«C'était important pour nous, pour moi, pour le tournoi, pour la Fédération. Son empreinte est définitivement marquée dans l'enceinte du stade Roland-Garros. C'était vraiment quelque chose que l'on n'avait pas envie de rater pour nous en 2023», a-t-elle ajouté.

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