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Athlétisme - Renaud Lavillenie : «Je ne suis plus tout jeune oui, mais j’ai encore l’envie»

Renaud Lavillenie compte briller lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. [Bildbyran / Icon Sport]

Actuellement blessé, Renaud Lavillenie s’occupe de l’organisation de son All Star Perche dont la nouvelle édition se déroule ce samedi 25 février. L’occasion de se confier à CNEWS sur son avenir sportif.

C’est la huitième édition du All Star Perche. Qu’est-ce que cela fait de voir «votre bébé» grandir et être devenu un événement majeur ?

C’est exactement ça. On l’a créé et on le voit grandir depuis tout ce temps. C’est très plaisant car on y croyait depuis le début et c’est désormais devenu un rendez-vous incontournable du calendrier mondial. Tous les meilleurs perchistes veulent y participer.

Cette année, malheureusement, vous ne pourrez pas concourir…

Oui je suis encore blessé. C'est mon événement mais je suis obligé de faire l'impasse ici pour pouvoir être très performant cet été et du coup aussi me préparer dans les meilleures conditions pour enchaîner sur le grand objectif de Paris 2024.

Ce qui sera évidemment votre dernier gros objectif ?

Alors pas forcément. Oui, ce sera mon objectif car ce seront mes derniers Jeux olympiques et qu’ils auront lieu à Paris. Donc à domicile, j’aimerais bien décrocher une médaille. Ce serait merveilleux. Mais ensuite, si mon corps me laisse tranquille, j’aimerais bien pousser jusqu’en 2025 au moins. Je ne suis plus tout jeune (36 ans) mais j’ai encore l’envie.

Est-ce que vous pensez déjà à l’après carrière ?

Evidemment et depuis un moment, la preuve avec le All Star Perche que j’organise depuis 2016. L’objectif est de le faire vivre dans le temps donc quand j’aurai terminé ma carrière, je serai dessus à 100% ainsi que d’autres activités. J’aimerais bien créer d’autres événements. Et sportivement, j’ai deux défis en tête : le Trophée Andros et les 24 Heures du Mans auto.

Le métier d’entraîneur vous tente-t-il ?

Je ne me projette pas coach, pour deux raisons. La première, c'est que même si j'ai peut-être les capacités, je n’ai pas encore la formation. Et la deuxième, sur les compétitions, il faut être capable de trouver le temps. Je ne me vois pas être absent tout le temps, loin de chez moi, comme pendant ma longue carrière. Après être consultant auprès des jeunes, comme je le fais déjà, pourquoi pas.

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