En direct
A suivre

Football : Le procès de Patrice Evra pour injure homophobe renvoyé au mois de décembre

Patrice Evra a reconnu avoir tenu les propos litigieux. Patrice Evra a reconnu avoir tenu les propos litigieux. [Abaca / Icon Sport]

Patrice Evra, qui devait être jugé ce lundi par le tribunal de Paris, a vu son procès pour «injure» homophobe, après un match de Ligue des champions entre le PSG et Manchester United en mars 2019, être renvoyé au 15 décembre.

Il s’était lâché sur les réseaux sociaux. Ancien défenseur et capitaine de l’équipe de France, Patrice Evra devait être jugé, lundi, par le tribunal de Paris pour «injure» homophobe en référence à des faits survenus après un match de Ligue des champions entre le PSG et Manchester Utined datant de mars 2019. Mais son procès a été renvoyé au 15 décembre prochain. Le tribunal a répondu favorablement à la demande de renvoi de l'avocat de Patrice Evra, désigné «récemment» et qui a eu connaissance des éléments du dossier quelques jours seulement avant l'audience.

A l’issue de la qualification de Manchester United, où il a évolué entre 2006 et 2014, l’ancien international français, qui était présent dans les travées du Parc des Princes, avait invectivé le club de la capitale lançant notamment «Paris, vous êtes des pédés, vous êtes des PD... Ici, c'est les hommes qui parlent».

S’il avait posté un message pour s'excuser, assurant ne pas être homophobe, les associations Mousse et Stop Homophobie, soutenues par le collectif anti-homophobie Rouge Direct, avaient déposé plainte. Mis en examen pour «injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle», Patrice Evra avait reconnu devant le juge avoir tenu les propos litigieux.

Dans son ordonnance de renvoi en procès datée du 5 mai, le juge d’instruction estime que Patrice Evra «s’est exprimé dans un cadre privé pour la réalisation d’une vidéo qui a ensuite été publiée sur Snapchat à son insu». «Les propos ont donc été tenus de manière non confidentielle, mais pas publique», et Patrice Evra «n’a pas eu l’intention de rendre publiques ses paroles». L’ancien défenseur devenu consultant encourt une contravention, en l’espèce une amende de 1.500 euros.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités