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Fifa : Michel Platini et Sepp Blatter acquittés en Suisse

Michel Platini avait effectué un travail de conseiller auprès de Sepp Blatter entre 1998 et 2002. Michel Platini avait effectué un travail de conseiller auprès de Sepp Blatter entre 1998 et 2002. [Bildbyran / Icon Sport]

La justice suisse a acquitté ce vendredi 8 juillet Michel Platini et l’ex-président de la Fifa Sepp Blatter, soupçonnés d’avoir escroqué l’instance mondiale du football en obtenant un paiement injustifié. Le parquet avait requis respectivement un an et huit mois de prison avec sursis contre les deux hommes.

La décision est tombée. Michel Platini et Sepp Blatter ont été acquittés par la justice suisse ce vendredi 8 juillet. 

Une semaine après l’ouverture du procès en juin dernier, le parquet suisse avait requis un an et huit mois de prison avec sursis contre Michel Platini et Sepp Blatter. Cette peine était assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans.

Les deux anciens patrons du football européen (UEFA) et mondial (Fifa), qui encouraient théoriquement jusqu’à cinq ans de prison, comparaissaient devant le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone dans l’affaire du versement déloyal de 2 millions de francs suisses en 2011 (1,9 million d’euros) perçu par l’ancien meneur de jeu tricolore.

Il concernait un travail de conseiller effectué par Michel Platini entre 1998 et 2002, date du premier mandat de Sepp Blatter à la tête de la Fifa. Si les deux protagonistes avaient bien signé un contrat en août 1999 prévoyant une rémunération annuelle de 300.000 francs suisses (288.000 euros) intégralement payée par la Fifa, ils s’étaient également mis d’accord «oralement» sur le versement de 700.000 francs suisses (672.000 euros) annuels supplémentaires lorsque les finances de l’instance le permettraient.

En 2011, soit huit ans plus tard, Michel Platini, devenu entre-temps président de l’UEFA, avait ainsi présenté une facture de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros), signée par Sepp Blatter et présentée à la Fifa comme un reliquat tardif de salaire.

Pour l’accusation, il s’agissait d’un paiement «sans fondement», obtenu en induisant «astucieusement en erreur» les contrôles internes de la Fifa par des affirmations mensongères des deux dirigeants, soit le critère clé de l’escroquerie.

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