En direct
A suivre

Brésil : Un entraîneur assène un coup de tête à une arbitre (vidéo)

L'entraîneur a été licencié dans la foulée par son club. L'entraîneur a été licencié dans la foulée par son club. [Eddy Lemaistre/Icon Sport]

Un geste intolérable. Rafael Soriano, entraîneur de Despotiva Ferroviaria, a asséné un coup de tête à l’une des arbitres de touche lors d’un match de 5e division brésilienne. Un coup de sang qui lui a valu d’être logiquement expulsé mais aussi d’être licencié par son club.

Le coach de Despotiva Ferroviaria a fait irruption sur la pelouse au moment de la mi-temps. Furieux contre la décision de siffler la pause, alors que son équipe venait de bénéficier d’un corner, il a invectivé l’arbitre principal de la rencontre. Une des arbitres de touche a alors tenté de le raisonner et de le repousser. Mais loin de se calmer, il s’est rapproché d’elle avant de coller son front contre le sien et de lui donner un coup de tête.

Son geste a immédiatement été sanctionné d’un carton rouge par l’arbitre, qui est revenu sur cette agression dans la presse brésilienne. «Au moment précis où je recule pour sortir le carton rouge, l’entraîneur se dirige vers elle et lui donne un coup de tête sur le nez. J’informe que le coach a été écarté par ses joueurs et est même revenu dans ma direction en disant qu’il n’avait pas agressé l’assistante et qu’elle simulait l’agression», a confié Arthur Rabelo, précisant que l’entraîneur a dû être sorti du terrain «par ses joueurs et les membres de son staff».

Et dans une interview, Rafael Soriano a continué à nier avoir agressé cette arbitre. «Elle dit que je l’ai agressée. C’est un mensonge. Elle se sert d’elle-même parce qu’elle est une femme. Elle essaie de profiter d’une situation parce qu’elle est une femme. Elle a poussé les joueurs et maintenant elle veut dire qu'elle a été agressée», a-t-il déclaré.

Mais son geste n’est pas resté impuni. Alors que l’affaire fait grand bruit au Brésil et que plusieurs clubs du pays ont dénoncé cette agression, Rafael Soriano a été licencié dans la foulée par son club, qui est contre «tous les types de violence, qu'elles soient physiques, verbales, morales ou émotionnelles, en particulier contre les femmes». Il a également été suspendu de toute activité pendant 30 jours au sein de la région de l'Espirito Santo par le Tribunal des sports. Une suspension qui pourrait atteindre 180 jours s’il est reconnu coupable.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités