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JO 2022 : Quelles sont les règles du snowboard ?

Le snowboard a fait son apparition aux Jeux Olympiques en 1998. Le snowboard a fait son apparition aux Jeux Olympiques en 1998.[Sputnik / Icon Sport]

Le snowboard est l’un des sports les plus récents aux JO d’hiver. Il a fait son apparition en 1998 à Nagano (Japon), devenant rapidement l’une des disciplines les plus populaires et regardées. Voici toutes les règles à connaître pour suivre les différentes épreuves.

La compétition

Dans la capitale chinoise, la compétition de snowboard, organisée au Genting Snow Park dans le pôle de Zhangjiakou, se compose de cinq épreuves avec le slalom géant parallèle (femmes et hommes), le snowboard cross (femmes, hommes et par équipes mixtes), le snowboard halfpipe (femmes et hommes), le snowboard big air (femmes et hommes) et le snowboard slopestyle (femmes et hommes).

Les règles des différentes disciplines

Half-pipe. Dans un demi-tube de 250 m de long, dont les parois font près de 7 mètres de haut, les concurrents enchaînent les figures acrobatiques (flips, rotations, rotations désaxées, grabs...) en passant d'une paroi à l'autre. Leur passage est noté par des juges qui évaluent l'exécution, l'amplitude, la difficulté et les enchaînements. Après deux manches de qualifications, les 12 meilleurs participants en disputent deux autres en finale. Le meilleur des deux scores est retenu.

Slalom géant parallèle. Deux concurrents s'affrontent en un contre un dans deux tracés identiques et parallèles de slalom géant (bleu et rouge). Le vainqueur de la première manche s'élance dans la seconde avec son avance de la première, mais dans l'autre tracé. Le vainqueur de la deuxième manche se qualifie pour le tour suivant, des 8e de finale jusqu'à la finale. Les qualifications ont lieu en deux manches (total des temps) et les 16 meilleurs sont placés dans le tableau final en fonction de leur classement (1er contre 16e, 2e-15e,…).

Snowboardcross. Quatre concurrents dévalent simultanément la même piste, étroite et jalonnée d'obstacles (bosses, vagues, dévers, sauts). Les deux premiers en bas se qualifient pour le tour suivant, des 8e de finale jusqu'à la finale, les deux autres étant éliminés. Pour entrer dans le tableau éliminatoire, les concurrents effectuent deux passages en solo dans le parcours (seul le meilleur temps compte). Les 32 plus rapides sont placés dans le tableau en fonction de leur classement lors des qualifications.

Slopestyle. Dans une piste jonchée de gros obstacles en neige (tremplins, bosses) ou en métal (barres, rampes), appelés modules, chaque concurrent tente d'effectuer les figures les plus acrobatiques possibles sous les yeux de juges qui évaluent le style et la qualité des figures en fonction de leur difficulté et leur variété. Trois phases : qualifications, demi-finales et finale. A chaque fois, seul le meilleur des deux scores est retenu.

Big air. Comme le halfpipe et le slopestyle, le Big Air est une épreuve jugée. Les runs de chaque concurrent reçoivent des notes de la part d’un panel de juges, qui évaluent les athlètes en fonction de la difficulté des figures, de l’exécution du run, de l’amplitude des techniques et de l’atterrissage des sauts. Les snowboardeurs s'élancent sur un tremplin puis décollent vers le ciel pour réaliser autant de vrilles et de saltos que possible. L’atterrissage est très important pour marquer des points auprès des juges.

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