Trois jours après les violents incidents qui ont émaillé la fin de la rencontre entre Nice et Marseille à l’Allianz Riviera, la commission de discipline de la LFP a prononcé ses premières sanctions. Si le dossier a été placé en instruction, elle a pris deux mesures à titre conservatoire avec le prochain match à huis-clos total pour Nice et la suspension de Pablo Fernandez.
L’enceinte niçoise sonnera creux, samedi, pour la venue de Bordeaux. La formation de Christophe Galtier devra faire sans ses supporters au moins pour cette 4e journée de Ligue 1. Mais ce huis-clos pourrait être prolongé, alors que le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez a déjà ordonné la fermeture «pour les quatre prochains matchs disputés à domicile» de la tribune Populaire Sud et que la commission de discipline rendra ses sanctions définitives le 8 septembre.
En attendant qu'elles soient connues, l’adjoint de Jorge Sampaoli Pablo Fernandez a lui été suspendu «de toutes fonctions officielles» pour avoir frappé un supporter descendu sur la pelouse. Et il risque une lourde peine. Mais ce n’est pas le seul. D’autres «acteurs du jeu» risquent de se voir infliger une sanction après l’envahissement du terrain, consécutif à des jets de projectiles sur Dimitri Payet, qui a provoqué des échauffourées impliquant joueurs, membres d'encadrement, supporters et même dirigeants en tribune présidentielle.
Dans l’attente des décisions définitives, «le résultat du match n’est pas comptabilisé dans le classement de Ligue 1», a précisé l’instance. Tous les scénarios sont encore possibles entre victoire maintenue à Nice, qui menait au score au moment de l’interruption à la 75e minute (1-0), défaite sur tapis vert, match à rejouer, disputer les 15 dernières minutes ou encore victoire attribuée à l’OM. Verdict dans deux semaines.