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A la suite des JO de Tokyo, les règles du pentathlon vont être modifiées pour garantir le «bien-être» des chevaux

L'Allemande Annika Schleu avait perdu son sang-froid lors des JO de Tokyo, en ne parvenant pas à contrôler Saint Boy. [Pedro Pardo / AFP]

Les images avaient fait le tour d'Internet. Lors des Jeux Olympiques de Tokyo, la pentathlète Annika Schleu avait donné de nombreux coups à son cheval, Saint Boy, qui refusait d'avancer. Cette situation a fait réfléchir les fédérations équestres.

Elles ont décidé de modifier les règles du pentathlon pour garantir «le bien-être» des chevaux. Les nouvelles modalités seront présentées par la Fédération internationale de pentathlon moderne (UIPM) lors de son prochain congrès en novembre. 

Si l'on n'en connaît pas encore le détail, l'épreuve d'équitation (l'une des cinq disciplines du pentathlon, avec l'escrime, la natation, le tir au pistolet et la course à pied) comportera «moins d'obstacles». Ceux-ci seront «moins hauts et plus simples». 

«Ces actions ont été décidées à la suite d'incidents survenus durant l'épreuve féminine des JO de Tokyo, source de détresse pour les chevaux, les cavaliers et les spectateurs du monde entier», a justifié l'UIPM dans un communiqué. Elles devraient «créer une épreuve d'équitation plus sûre pour tous les participants». 

Les chevaux toujours tirés au sort 

La Fédération a indiqué que le principe du tirage au sort des chevaux ne serait pas remis en question. En pentathlon moderne, les athlètes n'ont pas le droit de choisir leur cheval : ils le tirent au sort et ne le montent que vingt minutes avant le saut d'obstacles. 

La malchance s'était abattue sur l'Allemande Annika Schleu, qui n'était pas parvenue à contrôler Saint Boy. En tête du classement, elle avait vu tous ses espoirs de titre olympique s'envoler après que son cheval avait refusé de sauter. Annika Schleu lui avait donné de nombreux coups de cravache et son entraîneuse, Kim Raisner, avait été exclue de la compétition pour avoir frappé l'animal. 

Les vidéos de l'événement avaient fait polémique. Annika Schleu, vice-championne olympique en 2016, s'était expliquée au quotidien Die Zeit en reconnaissant qu'elle aurait pu être «un peu plus calme et raisonnable» avec Saint Boy. Kim Raisner, elle, avait déclaré que son athlète n'avait «pas torturé le cheval, d'aucune façon». Celui-ci est en bonne santé, selon son propriétaire.

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