L’équipe de football du Chili, qui participe en ce moment à la Copa America, est sous le feu des critiques pour avoir rompu la bulle sanitaire imposée.
La Fédération et l’encadrement technique ont en effet indiqué dimanche qu’il y avait bien eu violation de la bulle sanitaire de la délégation après l’entrée, d’après elle, non-autorisée d’un coiffeur qui, malgré un test PCR négatif, «n'aurait pas dû entrer en contact avec les joueurs», a déclaré la Fédération dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
Mais, selon certains médias locaux, il ne s’agirait pas seulement de la venue d’un coiffeur mais également de quelques prostituées. Plusieurs joueurs seraient concernés.
Reste que la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) a tenu à ouvrir un dossier disciplinaire auprès de la Fédération locale pour non-respect des stricts protocoles sanitaires, alors que le Brésil, pays hôte de la Copa America, est le deuxième pays le plus durement touché au monde par la pandémie de Covid-19, avec un demi-million de morts depuis samedi. Une amende de 25.000 euros a déjà été infligée au Chili en attendant d’éventuelles autres sanctions dans cette affaire qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
Les Chiliens, vainqueurs de la Copa America en 2015 et 2016, ont fait match nul contre l'Argentine (1-1) avant de battre la Bolivie (1-0). Ils affrontent l'Uruguay ce lundi soir.