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Laurel Hubbard pourrait devenir la première athlète transgenre des Jeux Olympiques

L'haltérophile Laurel Hubbard, 43 ans, remplit les critères de sélection des JO de Tokyo. [Adrian Dennis / AFP]

Grâce au nouveau système de sélection des haltérophiles, la Néo-zélandaise Laurel Hubbard devrait devenir la première athlète transgenre à participer à des Jeux Olympiques.

Rien n'est encore officiel. Mais le Comité national olympique de Nouvelle-Zélande (NZOC), a confirmé ce 6 mai que «plusieurs haltérophiles néo-zélandais, dont Laurel Hubbard, devraient obtenir un quota pour les JO de Tokyo.» 

Tous les voyants sont au vert. Les critères de sélection des JO de Tokyo ont été assouplis l'année dernière. Pour concourir dans la catégorie femmes, le taux de testostérone doit être maintenu en dessous de 10 nanomoles par litre, pendant une période d'au moins un an. C'est le cas de Laurel Hubbard. 

16ème mondiale

L'athlète de 43 ans devrait donc gagner son ticket pour Tokyo... Et pourquoi pas une médaille. Actuellement 16ème mondiale dans la catégorie des + de 87 kg, Laurel Hubbard a remporté le titre de vice-championne du monde des + de 90kg en 2017. 

Elle a déjà marqué l'histoire en 2018, en devenant la première sportive transgenre à participer aux Jeux du Commonwealth en Australie. «Elle s'est conformée aux exigences du CIO et elle a prouvé qu'elle était une femme... Donc il faut lui donner sa chance, et lui permettre de continuer», justifiait à l'époque Paul Coffa, le secrétaire général de la Fédération océanienne d'haltérophilie. 

Deux autres sportives concernées

Nul doute que Laurel Hubbard relancera le débat autour des sportifs transgenres. Car elle n'est pas la seule concernée : le cas des sportives transgenres Chelsea Wolfe (BMX) et Tifanny Abreu (volley-ball) a aussi été évoqué par le Comité olympique.

Si pour certains, ces sportives sont tout à fait en droit de participer, d'autres estiment qu'elles disposent d'un avantage par rapport aux autres athlètes nées femmes. 

Laurel Hubbard a déclaré en 2017 qu'elle «ne se souciait pas» des critiques. «Si j'en tiens compte, cela rend mes arrachés encore plus difficiles», avait-elle expliqué à Radio New Zealand. «Je ne veux pas changer le monde. Je veux juste être moi-même et faire ce que je fais.» 

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