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France-Italie 2006 : le soir maudit de Zidane et des Bleus

Zinédine Zidane aura vécu une étrange soirée pour son tout dernier match professionnel. [Langbehn/ActionPress/ Icon Sport]

Le 9 juillet 2006 restera comme l’un des moments les plus cruels du football tricolore. Six ans après sa défaite à l’Euro 2000, l’Italie se vengeait de la France en finale de la Coupe du monde dans une finale à rebondissements.

Ce devait être une fête. Zinédine Zidane, Fabien Barthez et Lilian Thuram qui prennent leur retraite internationale sur un nouveau titre de champion du monde. L’histoire s’est finalement transformée en cauchemar.

Pourtant, tout avait parfaitement commencé ce soir à l’Olympiastadion de Berlin lorsque Florent Malouda, déséquilibré par Marco Materazzi – l’homme de la rencontre – dans la surface, obtient un penalty dès la septième minute de jeu. Un penalty que se chargeait de transformait «Zizou» d’une magnifique panenka qui heurtait la barre transversale et que Gianluigi Buffon ne pouvait pas arrêter. De quoi lancer comme il se doit les hommes de Raymond Domenech ?

Pas vraiment. Les joueurs de Marcelo Lippi égalisaient par ce diable de Materrazzi qui sautait plus haut que Patrick Vieira et reprenait victorieusement de la tête un corner d’Andrea Pirlo. S’engagée alors une bataille entre les deux nations rivales.

Une tête de Luca Toni sur la barre de Barthez ou celle de Zinédine Zidane écartée d’une claquette superbe de Gianluigi Buffon… les deux équipes se rendaient coup pour coup. Un peu trop d’ailleurs puisque dans les prolongations, le fait majeur de cette finale allait avoir lieu.

Provoqué par Marco Materazzi – qui avouera avoir parlé en mal de sa sœur –, Zinédine Zidane qui se retournait et allait lui asséner un coup de tête – devenu historique – en pleine poitrine.

Alors que la VAR n’existait pas encore, l’arbitre de la rencontre, l’Argentin Horacio Elizondo, averti par le 4e arbitre, Luis Medina Cantalejo, qui a vu la scène via un écran vidéo, ce qui est interdit par les règles de l'arbitrage.

Cette expulsion qui sonne la fin de carrière du célèbre meneur de jeu français mettra un coup sur la tête des Tricolores et donnera un avantage psychologique aux Transalpins lors de la séance cruciale des tirs au but.

Deuxième tireur, David Trezeguet manquera sa frappe qui venait s’écraser sur la barre transversale. Les Italiens réaliseront un sans-faute et décrocheront un quatrième titre de champion du monde.

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