Il est le plus grand pilote français de l’histoire des sports mécaniques mais conserve toujours une insatiable soif de records. A 40 ans, Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde des rallyes, a décidé de donner à sa carrière un virage à 360 degrés. Il s’aligne cette année en WTCC, le championnat du monde des voitures de tourisme. Avec la folle envie de marquer un peu plus encore l’histoire de son sport.
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Dans l’esprit de Sébastien Loeb, les données sont claires : il entend devenir le premier pilote automobile de l’histoire à doubler championnats du monde WRC et WTCC.
"Si je suis là pour longtemps ? Il faut voir, je ne sais pas. On verra surtout mes performances. Si mon meilleur résultat dans deux ans c’est huitième, je pense que j’arrêterai", reconnaît Loeb.
Est-il capable de s'imposer dès cette première année ?
"Je ne pense pas, cela sera très difficile. Il faut lui donner du temps. Mais c’est quelqu’un de très sérieux qui a un niveau d’implication très élevé et qui cherche à rattraper son retard sur les autres en travaillant énormément", pense Ribeiro.
Autre épine dans le pied de l’Alsacien : sa nouvelle Citroën C-Elysée manque encore clairement de repères.
"On doit optimiser tous les points et notamment l’aérodynamisme. Pour qu’une voiture comme celle-là soit vraiment aboutie, il faut au moins deux ans", prévient Muller.
Sébastien Loeb devra enfin composer avec une féroce concurrence. Outre son coéquipier Yvan Muller, il devra se frotter à des pilotes plus expérimentés que lui à ce niveau sur circuit.
Une liste de concurrents non-exhaustive au premier rang de laquelle s’élèvent Gabriele Tarquini (Italie – Honda) et Robert Huff, l’Anglais de chez Lada Sport.
>>> Muller - Loeb : vers une entente cordiale ?
En débauchant Yvan Muller de chez Chevrolet, Citroën s’est offert les services du meilleur pilote WTCC des années 2010 (champion du monde en 2010, 2011 et 2013).
Officiellement, Citroën n’aurait pas désigné de leader entre ses deux champions qui cumulent 13 couronnes mondiales en WTCC et WRC.
"Aujourd’hui, il n’y a pas plus de leader que ça chez Citroën. Mais étant donné son expérience à ce niveau, mon coéquipier Yvan Muller part avec une longueur d’avance", avoue Loeb.
Pour l’instant, la courtoisie est donc de mise entre les deux hommes. "Il n’y a pas de rivalité, c’est une collaboration. On travaille tous les deux dans la même entreprise", analyse Muller.
Rien n’indique toutefois que cette bienveillance perdure à mesure que les courses défilent.
"Tout se passe bien entre Loeb et Muller car nous sommes en début de saison. Mais ils seront à la fois coéquipiers et concurrents, et cela risque de créer des histoires. Je ne suis pas sûr que cette entente persiste", résume François Ribeiro.
Le calendrier complet de la saison 2014
12-13 avril : Marrakech, Maroc
19-20 avril : Paul Ricard, France
3-4 mai : Hungaroring, Hongrie
10-11 mai : Slovakiaring, Slovaquie
24-25 mai : Salzburg, Autriche
7-8 juin : Moscou Raceway, Russie
21-22 juin : Spa-Francorchamps, Belgique
2-3 août : Termas de Rio Hondo, Argentine
13-14 septembre : Sonoma Raceway, Etats-Unis
11-12 octobre : Shangai, Chine
25-26 octobre : Suzuka, Japon
14-16 novembre : Macao, Chine
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