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Le grand tournant des Bleus, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[MERIADECK POUR DIRECT MATIN]

Vendredi prochain, c’est une certitude, je ne vous parlerai que des Bleus. Ce sera l’euphorie ou même la satisfaction du devoir accompli en barrages face à l’Ukraine.

 

Qualifiée pour la Coupe du monde au Brésil en juin prochain, l’équipe de France pourra construire sur des bases plus apaisées, et surtout tenter de redevenir une nation qui compte dans le football mondial.

Cette qualification devrait aussi permettre aux plus jeunes d’emmagasiner de l’expérience non négligeable pour l’Euro 2016 qui aura lieu sur le sol français. On pense à Raphaël Varane ou Paul Pogba déjà régulièrement convoqués. Mais on attend aussi les Florian Thauvin, Antoine Griezmann, Lucas Digne ou encore Adrien Rabiot dans un futur de plus en plus proche.

 

Les conséquences d’une élimination

C’est en tout cas ce qui a de bonnes chances de se produire. C’est surtout ce qui doit se passer. Parce qu’en cas d’élimination contre une équipe ukrainienne, certes pas simple à manier mais pas géniale non plus, une élimination serait tout simplement catastrophique.

A commencer pour l’image de cette équipe de France dont le redressement médiatique tarde tout de même beaucoup à s’accentuer. Mais aussi pour le business autour des Bleus. Un échec serait un énorme coup dur pour toutes ces marques qui communiqueront sur le foot jusqu’au mois de juin et pour TF1 qui a payé la bagatelle de 130 millions d’euros, il y a plusieurs années, une compétition devenue un gouffre financier télévisuel.

Enfin, voir les Bleus se heurter au barrage ukrainien aurait un lourd impact sur le moral de ceux qui aiment le foot, et qui n’est pas forcément meilleur de ceux qui s’en moquent. On va donc compter sur la forme étincelante de Franck Ribéry, qui a clairement pris depuis six mois une dimension mondiale, pour voir les Tricolores passer et faire leurs baluchons pour le pain de sucre. Car on a besoin des Bleus au Brésil. On a besoin d’avoir le sourire. Et pourquoi pas de rêver.

 

En barrages, les scores sont roujours serrés

Le défi ukrainien des Bleus

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