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Le défi ukrainien des Bleus

Les joueurs de l'Equipe de France à l'entraînement le 11 novembre. [FRANCK FIFE / AFP]

Vingt-et-une nations ont déjà leur sésame pour le Mondial 2014 au Brésil. Ce n’est pas le cas de l’équipe de France qui va devoir passer par un examen de rattrapage pour tenter de faire partie des onze dernières heureuses élues. Elle n’aura pas d’autre choix que de se défaire de l’Ukraine, qu’elle affronte ce soir en barrage aller à Kiev, pour s’inviter à la fête en juin prochain.

 

Et les Bleus ont bien pris la mesure de l’importance de ce double rendez-vous, avec le retour qui aura lieu mardi au Stade de France. «Ce sont les deux matchs les plus importants de l’année à disputer. On est conscient qu’il y a une qualification pour le Brésil au bout», a assuré Blaise Matuidi. Et de voir Paul Pogba aller plus loin. «J’espère qu’on va les gagner et que tout va bien se passer.»

 

Pour le moment, face aux Ukrainiens, cela a toujours été le cas pour des Tricolores qui n’ont jamais goûté à la défaite en sept confortations (quatre victoires, trois nuls).

Mais parce que les barrages ne sont jamais des rencontres comme les autres, Didier Deschamps et ses joueurs se sont évertués à faire preuve de prudence. «Ce ne sont pas des touristes qu’on aura en face, a insisté le sélectionneur français. C’est une équipe tête de série, qui prend peu de buts et qui en marque beaucoup.»

 

Ribéry comme guide

Une méfiance d’autant plus légitime que la France a connu une première partie d’année laborieuse, ponctuée par une tournée en Amérique du Sud désastreuse, avant de redresser la barre tant bien que mal pour surfer actuellement sur une série de trois victoires consécutives (et 13 buts inscrits).

Ce sursaut a été notamment initié par Franck Ribéry, dont la qualification des Bleus dépendra en grande partie de ses performances. «C’est un des meilleurs joueurs au monde, si ce n’est le meilleur cette année, affirme Matuidi. On compte effectivement sur lui pour faire la différence.»

Et devant tant de responsabilités, le joueur du Bayern Munich ne se défile pas. «Je suis conscient de la situation et de la pression qu’il y a sur moi. Je ne me cache pas, j’assume ses attentes.»

Ce qui permettrait à la France de ne pas devenir la première victime de l’Ukraine en barrages, sur lesquels cette dernière s’est déjà heurtée à quatre reprises.

 

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