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Wimbledon, un tournoi hors du commun

Roger Federer à Wimbledon en 2012[AFP]

Wimbledon est unique en son genre. Outre la spécificité de sa surface sur gazon, «The Championships», dont la 127e édition débute aujourd’hui, est considéré comme le plus prestigieux des quatre tournois du Grand Chelem.

Disputé pour la première fois en 1877, il est le plus vieux des Majeurs et se distingue par ses différentes coutumes, traditions ou autres records.

 

Des coutumes omniprésentes

Comme le veut la tradition, Roger Federer ouvrira, aujourd’hui contre Victor Hanescu, le programme sur le Centre Court en tant que vainqueur de la précédente édition.

Lui comme l’ensemble des joueurs et joueuses devront être vêtus de blanc. Une coutume qui remonte aux prémices du tournoi mais rendue obligatoire en 1963.

Autre spécificité, la présence d’un box royale sur le court central, dénué de publicités, devant laquelle les joueurs avaient l’obligation, jusqu’en 2003, de s’incliner si un membre de la famille royale était présent.

Un rituel qu’ils ne doivent désormais accomplir qu’en cas de présence de la reine ou du prince de Galles.

 

Un terrain de jeu unique

En tout et pour tout, la saison sur gazon  dure à peine plus d’un mois avec en point d’orgue Wimbledon. Le tournoi est désormais le seul Grand chelem à se disputer sur cette surface.

Longtemps réputé pour être le terrain de jeu préféré des joueurs offensifs et adeptes du service-volée, le gazon londonien a subi une modification dans sa composition, début des années 2000, pour améliorer sa résistance, qui a quelque peu ralenti le jeu pratiqué.

Avec un sol rendu plus dur, les rebonds sont plus hauts, ce qui facilite les échanges en fond de court.

Pour son entretien, une armée de jardiniers s’attelle à tondre les 18 courts du All England Club une fois par jour et à une hauteur qui ne doit pas excéder huit millimètres.

Si les conditions météorologiques l’exigent, ils sont aussi amenés à arroser les aires de jeu, 13 000 l d’eau pouvant être utilisés durant la quinzaine.

 

Des records en tout genre

Nicolas Mahut et John Isner ont contribué à la légende de ce tournoi. En 2010, le Français et l’Américain ont passé 11h05, réparties sur trois jours, sur le court pour la partie la plus longue de l’histoire du tennis.

En tout, ce ne sont pas moins de douze records qui ont été homologués par le Guiness des Records pour ce match du premier tour remporté par Isner (6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68).

Du temps, Roger Federer en a lui aussi passé sur le gazon londonien. Il le connaît  mieux que personne. Tenant du titre, le Suisse a déjà soulevé à sept reprises le trophée du vainqueur et visera un huitième titre cette année.

Un exploit jamais réalisé jusqu’à maintenant qui ferait de lui le nouveau roi d’Angleterre. 

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