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Mancini limogé, le mercato des entraîneurs peut s'ouvrir

L'entraîneur de Manchester City Roberto Mancini à l'issue de la défaite de son équipe en finale de la Coupe d'Angleterre contre Wigan, le 11 mai 2013 [Andrew Yates / AFP] L'entraîneur de Manchester City Roberto Mancini à l'issue de la défaite de son équipe en finale de la Coupe d'Angleterre contre Wigan, le 11 mai 2013 [Andrew Yates / AFP]

Le limogeage de Roberto Mancini par Manchester City lundi soir élargit un peu plus le marché des transferts des grands entraîneurs durant l'intersaison.

La valse entamée cet hiver en Allemagne par l'annonce de l'arrivée pour la saison prochaine de l'ancien mentor du Barça Pep Guardiola en remplacement de Jupp Heynckes, toujours en lice pour un fabuleux triplé Championnat-Coupe-C1, se poursuit depuis début mai en Angleterre.

Au lendemain du coup de tonnerre de la retraite à l'âge de 71 ans du légendaire Alex Ferguson, en poste depuis 26 ans, Manchester United a immédiatement annoncé son remplacement cet été par le manager écossais d'Everton, David Moyes.

Son grand rival de City, lui, n'a pas fait de sentiments en renvoyant lundi soir, dès sa première saison d'insuccès, Mancini, qui avait pourtant permis au club de reconquérir le titre de champion l'Angleterre l'an dernier après 44 ans d'attente.

Le Chilien Manuel Pellegrini (Malaga) fait figure d'immense favori pour le remplacer, même s'il a vigoureusement démenti tout accord lundi, quelques heures seulement avant l'annonce du limogeage de l'Italien, arrivé en décembre 2009.

Mancini, lui-même, pourrait rapidement retrouver un banc. Il est notamment pressenti pour succéder à Carlo Ancelotti au Paris SG en cas de départ de l'Italien au Real Madrid, où José Mourinho est lui-même annoncé partant.

Selon le quotidien espagnol AS, malgré le titre de champion de France conquis dimanche, Ancelotti a décidé de quitter le PSG et devrait l'annoncer d'ici à mercredi à son président Nasser al-Khelaïfi, qui assure pourtant vouloir "garder Carlo", mardi à Paris dans les colonnes de l'Equipe.

S'il part, outre le nom de Mancini, celui d'Arsène Wenger a circulé pour le remplacer sur le banc parisien, mais le manager d'Arsenal a répété récemment qu'il respectait ses contrats et ajouté ne pas exclure de prolonger l'actuel, qui se termine à l'été 2014.

A Madrid, en tout cas, le sort de Mourinho, qui n'a pas réussi à rapporter à Madrid une 10e Ligue des champions et s'est aliéné une partie du club, semble scellé. Sa destination semble toute trouvée depuis qu'il a déclaré fin avril: "Évidemment que j'aime être là où les gens m'aiment. En Angleterre, c'est le cas. Ici en Espagne, c'est un peu différent".

Depuis cette saillie, son nom est scandé à Stamford Bridge, où Mourinho a laissé de très bons souvenirs durant son séjour de 2004 à 2007.

Et cela tombe bien: l'intérim de Rafael Benitez à la tête de Chelsea se termine à la fin de la saison.

L'incertitude n'est a priori pas de mise à Barcelone, où le club redevenu champion d'Espagne samedi a annoncé que Tito Vilanova resterait en fonctions, malgré sa rechute cancéreuse qui l'a écarté des terrains pendants trois mois et la double claque reçue en demi-finale de Ligue des champions (4-0, 3-0 pour le Bayern).

Son bourreau bavarois, Jupp Heynckes se dirige pour sa part vers la retraite, à 68 ans.

L'entraîneur de Dortmund Jürgen Klopp lors du match de Bundesliga entre le VfL Wolfsbourg et le Borussia Dortmund à Wolfsbourg, le 11 mai 2013 [Ronny Hartmann / AFP]
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L'entraîneur de Dortmund Jürgen Klopp lors du match de Bundesliga entre le VfL Wolfsbourg et le Borussia Dortmund à Wolfsbourg, le 11 mai 2013
 

Son adversaire en finale de Ligue des Champions le 25 mai, Jürgen Klopp, est l'entraîneur qui monte, à 45 ans, mais son avenir s'inscrit pour l'instant toujours dans la Ruhr où il a déjà conquis deux titres de champion d'Allemagne en 2011 et 2012.

En Italie, le technicien le plus courtisé est celui de Naples, Walter Mazzarri, tour à tour annoncé à la Roma et à l'Inter Milan, où Andrea Stramaccioni aura du mal à se remettre d'une saison calamiteuse.

La Juventus Turin (Antonio Conte) et l'AC Milan (Massimiliano Allegri) devraient en revanche jouer la stabilité.

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