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Deschamps : l'Espagne "ne s'attend pas à une partie de plaisir"

Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, le 25 mars 2013 au Stade de France [Franck Fife / AFP] Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, le 25 mars 2013 au Stade de France [Franck Fife / AFP]

L'Espagne "n'a pas de doute mais elle ne s'attend pas non plus à une partie de plaisir", a assuré lundi le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps avant le match des éliminatoires du Mondial-2014 entre les deux équipes mardi.

Q: Del Bosque pense qu'à l'aller la France a bien joué quand elle a arrêté de respecter l'Espagne. Qu'en pensez-vous?

R: "Le respect, on l'a avant, après. Pendant, on livre bataille. Avant le match aller, l'Espagne avait beaucoup plus de certitudes que nous. C'était logique. On a été capable de la malmener aussi. Il y a les circonstances car des joueurs sont sortis et ils ont modifié leur schéma de jeu. Le respect, ce n'est pas de la crainte ou être intimidé. Quand vous les jouez, vous savez les forces qu'il y a en face".

Q: Après son nul, la pression est-elle sur l'Espagne?

R: "L'Espagne a plus d'obligation de gagner après son nul contre la Finlande".

Q: La France est-elle plus forte qu'avant le match aller?

R: "Plus forte, je ne sais pas. Qu'au match aller, au delà du plaisir et de l'émotion donnés, on ait eu quelques convictions supplémentaires, oui. Mais on est dans le même cas de figure. On doit être à notre maximum. Et si l'Espagne peut ne pas y être, ce dont je doute, ça nous arrangerait".

Q: Selon vous, Del Bosque est-il inquiet?

R: "Inquiet non. Il ne peut pas l'être car il n'a pas à l'être quand on est sélectionneur de l'Espagne. Mais je pense qu'il ne s'attend pas non plus à une partie de plaisir. Il sait qu'il y a de la qualité en face mais ce n'est pas pour ça qu'il a des doutes".

Q: Benzema a-t-il toujours votre soutient malgré sa mauvaise passe?

R: "Je ne vais pas dire si oui ou non il jouera. La seule chose que je peux dire, c'est que je lui fais pleinement confiance. Il n'y a aucune discussion possible sur ses qualités. Après, il peut y avoir différentes périodes dans une carrière".

Q: Allez-vous demander à Ribéry d'insister sur le côté où la Roja vient d'encaisser ses derniers buts?

R: "Il n'a pas besoin d'appuyer. Le but encaissé contre la Finlande n'est pas que de la responsabilité d'Arbeloa. Quand il y a but, il y a des erreurs en général. L'important est d'utiliser nos forces et évidemment qu'on en a sur notre côté gauche. Mais peut-être pas plus qu'à droite".

Q: La défi physique peut-il encore être l'un des clés du match?

R: "C'est un des domaines incontournables du football de haut niveau. Il y a un rapport de forces et il peut changer en cours de match. Quand Silva sort après 15 minutes à l'aller, le milieu n'est plus le même. Del Bosque a plusieurs solutions, moi aussi".

Q: Pour un tel match, pensez-vous privilégier le physique ou l'expérience?

R: "Tout entre dans ma réflexion et ça reste dans ma tête. L'expérience c'est important, mais il y a aussi les qualités techniques, physiques. Certains ont tout ça, voire plus. Malgré le respect que j'ai pour la Géorgie, ce n'est plus le même rapport de forces. Ce n'est pas parce qu'il y a des jeunes qu'ils n'ont droit qu'à la Géorgie".

Q: Même diminué, le retour de Xavi change-t-il quelque chose?

R: "Xavi n'était pas là vendredi mais on va retrouver le coeur du milieu, ce coeur qui a si bien fonctionné pendant l'Euro avec Xabi Alonso et Busquets. Ces trois-là sont très forts, habitués à jouer ensemble. Au moins deux ne seront pas fatigués car ils n'ont pas joué vendredi. Ça change la donne par rapport à l'aller car le milieu avait rapidement été recomposé et inhabituel".

 
 

"Ca peut. Évidemment que ce n'est pas anodin dans les forces de l'Espagne. Quand on voit ce qu'il est capable de faire offensivement sur le flanc alors qu'il est défenseur. Même si Monreal a beaucoup de qualités, il n'a pas le même profil".

Q: A part bien défendre, que faut-il faire?

R: "Bien utiliser le ballon quand on l'aura pour les obliger à défendre aussi. Le scénario sera plus ou moins le même qu'à l'aller. Je suis convaincu qu'il est inutile de lutter pour avoir la possession de balle. On ne va pas jouer le match nul. Si on l'a, on le prendra. Ce qui compte, ce sont nos intention et la conviction. Parfois le résultat est injuste mais c'est la loi du sport".

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