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L’Angleterre brûle-t-elle ?

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[MERIADECK POUR DIRECTMATIN]

Avec les éliminations de Manchester United et d’Arsenal, il n’y aura aucun club anglais en quart de finale de la Ligue des champions. Déclin ou coïncidence ?

 Mon raisonnement est simple : il y a une dizaine d’années, la Premier League se résumait au Big Four : Manchester United, Chelsea, Arsenal et Liverpool. Aujourd’hui, il faut ajouter à ces clubs : City et Tottenham. Et croyez-vous que jouer Everton, Newcastle ou Swansea est une promenade ?

Clairement, la Premier League est le championnat le plus physique et le plus relevé du monde. Et comme les Anglais sont protectionnistes et que leur championnat passe avant tout, il n’y a jamais de match avancé au vendredi. Et ça se paye.

L’exemple par l’absurde de ce raisonnement est venu… d’Espagne la saison dernière. Le Real et le Barça se sont faits éliminer en demi-finales de la Ligue des champions pour avoir disputé un épuisant clasico trois ou quatre jours auparavant. La Liga l’a bien compris. Le deuxième clasico de la saison a eu lieu avant même la fin des huitièmes.

Une équipe comme Chelsea pourrait disputer plus de 70 matchs cette saison. C’est évidemment déraisonnable. 

 

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