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Clash Domenech / Anelka : l'ex-sélectionneur donne sa version

Raymond Domenech en Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2010.[GIANLUIGI GUERCIA / AFP]

Raymond Domenech, l'ancien sélectionneur de l'Equipe de France, publie mercredi un livre. Dans "Tout seul", il donne notamment sa version de la fameuse altercation avec Nicolas Anelka, à la mi-temps d'une rencontre de la Coupe du Monde 2010.

"Va te faire enc*, sale fils de p* !" : ce titre à la une du journal L'Equipe, paru le 19 Juin 2010, avait alors provoqué une vive polémique.

La scène se passait dans les vestiaires, à la mi-temps de France-Mexique, deuxième match de poule de la Coupe du Monde 2010, en Afrique du Sud. Selon le quotidien sportif, Nicolas Anelka, excédé par le système de jeu et l'état d'esprit du groupe France, aurait utilisé ces mots pour insulter son sélectionneur. Dans un communiqué publié peu de temps après l'affaire, l'avant-centre avait assuré que les propos cités par L'Equipe n'étaient "pas les [s]iens".

L'AFP s'est procuré un exemplaire de "Tout Seul", le journal de Raymond Domenech à paraître mercredi, dans lequel l'ex-sélectionneur donne pour la première fois sa version des faits.

Tout part d'un reproche tactique adressé à Anelka : "J'avais demandé de la profondeur et toi Nico, sur le premier ballon, tu restes là sans bouger". Anelka proteste, le latéral Patrice Evra essaie de le résonner. "Evra a essayé d'éteindre le feu qui couvait", remarque Domenech. Mais Anelka est encore furieux. C'est là qu'il lance une insulte que l'ancien sélectionneur assure avoir entendue. "Enc*, t'as qu'à la faire tout seul, ton équipe de m* ! J'arrête, moi..."

"J'ai moins été choqué par l'insulte que par le tutoiement qui cassait une barrière, celle des fonctions, des âges, de la hiérarchie", avoue Domenech. "Anelka a tué le groupe", ajoute-t-il.

 

Ribéry, Nasri et Gourcuff en prennent pour leur grade

Dans le reste de son journal, Raymond Domenech admet pour la première fois avoir fait des erreurs à la tête de l'Equipe de France. Il y tient aussi des mots, parfois durs, sur quelques Bleus :

- "Ribéry, lui continuait à pourrir le groupe par ses attitudes de diva susceptible".

- Samir Nasri en prend également pour son grade : "Nasri symbolise cette dérive des joueurs ne pensant qu'à leur gueule".

Et enfin, à Yoann Gourcuff : "J'avais envie de lui mettre des gifles avec son air de garçon candide, de pauvre petit malheureux à qui on veut du mal. Un meneur c'est un guerrier, pas un suiveur".

L'ex-sélectionneur n'a donc toujours pas fini de faire parler de lui.

 

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