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Simone Moro, l’Everest, l’air de rien

Simone Moro a déjà escaladé quatre fois l'Everest Simone Moro a déjà escaladé quatre fois l'Everest[C. Richards/The North Face]

L’alpinisme, il en connaît un rayon. L'explorateur Simone Moro était à Paris hier soir dans le cadre de la série «The North Face Speaker Series 2012» pour la présentation d’un documentaire «Simone Moro, l’alpinisme d’aujourd’hui». En compagnie d'un autre  athlète international, Denis Urubko, l'alpiniste italien a partagé sa passion et ses expériences. Spécialiste des ascensions hivernales, il a déjà atteint 4 fois le sommet de l’Everest mais ne compte pas s’arrêter là.

 

Ce documentaire ressemble de près à une autobiographie ?

Ce n'est pas une autobiographie mais l'explication de mon parcours. En peu de mots, j'essaie d’expliquer ce qu’est et pourrait être l'alpinisme aujourd'hui. Dans le film, avec un vieil ami (Denis Urubko), on tente  de raconter au mieux comment se comporter en montagne.

 

Pourquoi avez-vous voulu présenter ce film dans un théâtre à Paris ?

En France, je ne suis pas populaire. Et comme je souhaite faire partager mon aventure, mon histoire, mon expérience à tout le monde, je suis venu à Paris.

 

Comment vous est venue cette fascination pour la montagne?

Cela a commencé très tôt dans mon enfance. J'avais 13 ans et je suis tombé amoureux des visages verticaux de Dolomites (massif des Préalpes en Italie, ndlr) et en général de toute la montagne.

 

Que ce sport extrême représente-t-il pour vous ?

De la joie. Je suis heureux d'en faire. Le fait de faire de l'alpinisme me rend vraiment satisfait de ce que je suis.

 

Que sentons-nous quand nous nous élevons et nous arrivons au sommet de l'Everest ?

Je me sens petit et fragile, heureux, fatigué, satisfait aussi. Plusieurs termes me viennent à l'esprit quand je suis arrivé au sommet. C'est intense.         

 

Quel est votre prochain objectif ?

D’escalader de nouveau l'Everest. Mais sans oxygène cette fois. Arrivé à une certaine altitude on manque d’oxygène donc on utilise la respiration artificielle.

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