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Baugé devant un mur anglais, Boslak face à Isinbayeva

Réel espoir de médaille, Grégory Baugé visait l'or et rien d'autre avant le début de ces jeux Olympiques de Londres, mais la domination insolente des Britanniques sur le vélodrome a douché beaucoup d'espoirs et de l'argent lundi soir serait déjà une belle récompense.[AFP] Réel espoir de médaille, Grégory Baugé visait l'or et rien d'autre avant le début de ces jeux Olympiques de Londres, mais la domination insolente des Britanniques sur le vélodrome a douché beaucoup d'espoirs et de l'argent lundi soir serait déjà une belle récompense.[AFP]

Réel espoir de médaille, Grégory Baugé visait l'or et rien d'autre avant le début de ces jeux Olympiques de Londres, mais la domination insolente des Britanniques sur le vélodrome a douché beaucoup d'espoirs et de l'argent lundi soir serait déjà une belle récompense.

Un podium permettrait surtout d'éviter une journée sans médaille, après notamment le nouvel échec des tireurs dans la matinée, avec une médaille de bronze ratée de peu.

Dans la vitesse individuelle, l'équivalent pour le cyclisme sur piste du 100 m sur le stade olympique, le champion du monde avait expédié son quart de finale en deux manches dimanche, face à un Allemand pourtant coriace. Et logiquement la demi-finale qui se profile pour le Guadeloupéen, lundi à 16h00 (17h00 en France), contre l'Australien Shane Perkins, sa victime en finale du Mondial-2010, ne devrait pas l'arrêter.

Mais il y aura ensuite un obstacle d'une autre ampleur, l'Anglais Jason Kelly, qui a survolé ses courses jusque-là et sera poussé par un public britannique chauffé à blanc par les exploits répétés de ses coureurs.

Mais "le sprint, ce n'est pas de la vitesse, ce sont des duels. Je pense que le mental va jouer énormément", rappelait dimanche le champion du monde, qui aimerait devenir le second champion olympique français de vitesse depuis Daniel Morelon, en 1972.

Un titre serait encore plus incroyable pour Vanessa Boslak, à la perche, face à la tsarine Yelena Isinbayeva, dans un concours qui débutera à 19h00 (20h00 en France) dans le stade olympique. En cas de nouveau titre, la Russe, déjà double championne olympique, serait la première femme à s'imposer trois fois aux JO dans la même discipline.

Mais Boslak, vice-championne du monde en salle en mars à Istanbul, va tenter de jouer les trouble-fête.

Baugé et Boslak, fer de lance de l'équipe de France olympique lundi, tenteront donc de compenser un triste début de journée pour les Bleus côté médailles. Avec notamment les échecs des trois tireurs en lice, que ce soit en trap (fosse olympique), avec Stéphane Clamens, ou à la carabine à 50 m trois positions, avec Cyril Graff et Valérian Sauveplane.

Pour Graff, l'espoir d'une médaille a pourtant longtemps duré, avec une qualification pour la finale en 3e position. Mais le gendarme lorrain a finalement échoué à la 4e place.

Bonne nouvelle par contre du côté du plan d'eau d'Eton, où le Boulonnais Mathieu Goubel a fait naître un grand espoir de podium au canoë-kayak de course en ligne en se qualifiant pour la finale de mercredi du C1 1.000 m, avec le temps de référence des demi-finales.

A 32 ans, Goubel, vice-champion du monde 2009 et seul représentant français en canoë, peut prétendre au podium qui lui avait échappé en C1 500 m il y a quatre ans à Pékin (4e).

Le quatuor français composé de Marie Delattre-Demory, Sarah Guyot, Joanne Mayer et Gabrielle Tuleu a également obtenu son billet pour la finale du kayak à quatre (K4 500 m) en terminant 5e de sa demi-finale. Mais l'espoir de médaille paraît là plus ténu.

Avant la finale de Baugé, lundi, la France comptait 25 médailles au total, dont 8 en or, pour une 5e place au classement des nations.

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