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Florent Manaudou s'est fait un prénom

Florent Manaudou a grandi dans l'ombre de son illustre soeur, Laure, mais en assurant sa place en finale du 50 m libre des jeux Olympiques de Londres, qui aura lieu vendredi, le petit frère s'est fait un prénom[AFP] Florent Manaudou a grandi dans l'ombre de son illustre soeur, Laure, mais en assurant sa place en finale du 50 m libre des jeux Olympiques de Londres, qui aura lieu vendredi, le petit frère s'est fait un prénom[AFP]

Florent Manaudou a grandi dans l'ombre de son illustre soeur, Laure, mais en assurant sa place en finale du 50 m libre des jeux Olympiques de Londres, qui aura lieu vendredi, le petit frère s'est fait un prénom.

A 22 ans, Florent Manaudou réalise le rêve que sa soeur et lui avaient fait en 2004 lors des Jeux d'Athènes, où Laure avait glané l'or sur 400 m libre: participer ensemble aux JO-2012.

"Je me rappelle que Laure me l'a dit quand j'avais 13 ans. C'était pendant les Jeux d'Athènes en 2004. Ca a dû me motiver de savoir que ce rêve qu'on faisait il y a 8 ans est possible aujourd'hui", raconte ce grand gaillard (1,99 m), habitué à être systématiquement interrogé sur sa soeur.

"On me pose toujours beaucoup de questions sur ma soeur! Je fais avec. Ce n'est pas quelque chose qui me gêne. Ma soeur m'a beaucoup apporté. Quand on parle d'elle à travers moi, ça me fait plaisir", relativise-t-il.

Florent Manaudou a fait ses classes en équipe de France lors des Mondiaux-2011 à Shanghai. Il n'était alors que le "petit frère de Laure Manaudou".

Mais cette année, il a gagné son billet pour Londres en terminant deuxième des Championnats de France sur 50 m libre, une belle performance, qui lui a permis aussi de se montrer comme une nageur de talent.

"Je serai toujours le petit frère"

"Depuis ma qualification, je pense que je suis moins vu comme le petit frère de Laure mais aussi comme un nageur à part entière. Quand on fait des résultats, après ça va mieux. Je suis encore un peu sur les résultats que ma soeur a eus entre 2004 et 2007 et je le serai toujours, c'est normal", explique ce Marseillais depuis un an.

"Et même si j'arrive à faire quelque chose de beau aux Jeux et même si j'arrive à gagner, je serai toujours le petit frère, ça ne changera pas. Mais ça ne me dérange pas. Je m'appelle Manaudou et ce sera comme ça toute ma vie. C'est même plus. Ca m'a souvent aidé dans la vie de m'appeler Manaudou. Je ne vais pas renier ça maintenant".

Son entraîneur a même joué sur ce lien familial pour booster son nageur et le rendre plus fort. "Jusqu'à ce qu'il se qualifie pour les jeux Olympiques, je l'ai systématiquement présenté comme le frère de Laure Manaudou. Je lui faisais un clin d'oeil quand je le faisais. C'était aussi une manière de lui montrer que ce n'était pas grave d'être le frère de Laure et qu'on désacralise ça", souligne Romain Barnier, son coach à Marseille.

"Depuis qu'il s'est qualifié, je ne le fais plus. Mais je ne lui ai pas dit!"

La route de Florent Manaudou ne fait que commencer. Il ne s'est mis au 50 m libre que cette saison et pour la première fois aussi, cette saison, ce "fainéant-né" a travaillé d'arrache-pied.

"Avant d'être au niveau de ma soeur, il faudra des années", affirme le plus grand (par la taille) des trois enfants Manaudou, qu'on dit le plus talentueux de la famille.

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