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Pour gagner l'Euro, les Bleus doivent bien manger !

Le restaurant du Kirsha Training Facility, camp de base des Bleus en Ukraine lors de l'Euro 2012, a des allures de salle de mariage.[AFP]

Des menus variés, des « pasta parties » les veilles de match, certaines boissons proscrites : pour aborder au mieux l’Euro, l’équipe de France n’a pas négligé la diététique. Entre rigueur du sport de haut niveau et plaisir.

 

Des produits très spécifiques, tels le piment d’Espelette, certains condiments pour les sauces ou l’huile d’olive de Maussane-les-Alpilles, ont été expédiés en Ukraine par camion. Le reste provient du marché local et du grossiste Metro, avec des listes de produits vérifiées en avril dernier. Le tout va permettre au chef cuisinier des Bleus, Yann Coquisart, de nourrir nos 23 représentants pendant l’Euro. A l’approche d’une telle compétition, et à l’heure du sport de très haut niveau où le moindre détail compte, la diététique et l’alimentation ont un poids important dans la vie d’un groupe. Avec un credo clair et respecté dans le restaurant du centre d’entraînement du Shakhtar Donetsk (camp de base de l’équipe de France) aux allures de salle de mariage : la rigueur sans se priver de plaisir.

« La table est un élément d’échange très important, précise Fabrice Bryand, le médecin des Bleus. Lors d’un séjour long, comme peut l’être le nôtre, la nourriture est un élément sur lequel les joueurs se focalisent. C’est très français. C’est inconscient mais important dans le bien-vivre ensemble. Manger doit rester un plaisir. On ne peut pas mettre tous les jours des carottes râpées, une escalope et un yaourt. Il faut de la variété tout en tenant compte de la diététique sportive. Bien vivre tout en restant sur des bases idéales pour des sportifs de haut niveau. » Au programme ? Le choix, à chaque repas, entre un buffet d’entrées et l’entrée du jour, une viande et un poisson, des pâtes préparées par un deuxième chef avec des sauces allégées, un buffet de desserts et le dessert du jour. Le fromage ? « Il n’y en aura jamais, indique le docteur Bryand. Il y a suffisamment de lipides ailleurs. »

"Pasta party"

Etablis un à un en décembre dernier par le médecin des Bleus, les menus de cet Euro ont été affinés par le chef cuisinier en fonction du budget alloué par la FFF. « Un homard tous les midis, c’est impossible », s’amuse le médecin. Autre particularité : les sodas gazéifiés ont été interdits à table par Laurent Blanc. Le sélectionneur laisse à ses troupes le choix entre eau plate et eau pétillante. Mais nos Bleus peuvent également se délecter d’un bon verre de… vin ! « Il n’est pas interdit mais nous n’avons pas affaire à une génération qui en boit, explique le docteur Bryand. Au petit déjeuner, nous proposons des jus de fruits. Les joueurs peuvent boire un Coca ou un Sprite après un match, voire quand Laurent le permet. Il ne faut pas non plus tout interdire et être psychorigide. » Les menus sont, bien sûr, adaptés selon le calendrier des matches. « On ne peut pas proposer la même chose avant ou après une rencontre, juge le médecin. Avant, par exemple, il faut recharger en sucres lents. La veille au soir, ce sera ‘‘pasta party’’, comme les marathoniens. » Si cela peut permettre aux Bleus de tenir la distance jusqu’à la fin de cet Euro, on leur souhaite de nombreuses ‘‘pasta parties’’. 

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