En direct
A suivre

Grippe sévère en Italie : urgences débordées, infections en hausse… Ce que l’on sait

Dans la région de Rome, plus de 1.100 patients attendent d'être admis en soins. (Photo Archive) [©Piero CRUCIATTI/AFP]

En Italie, les services de soins font face à une situation préoccupante. Les urgences sont saturées et le nombre d'infections atteint des chiffres records.

Les hôpitaux en Italie accusent le coup, avec des services d'urgences saturés. En cause, un possible variant du virus de la grippe, rapporte la Dépêche

Outre le Covid-19, les autorités sanitaires signalent l'émergence de nouveaux virus. «La courbe épidémique de grippe a montré une valeur d’incidence jamais atteinte au cours des saisons précédentes», selon le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut supérieur de la santé.

L'épidémiologiste Antoine Flahault précise qu'il ne s'agit pas d'un nouveau variant ou d'une émergence liée au Covid-19. Le scientifique affirme auprès du média Atlantico que la grippe est causée par des souches saisonnières prévues et suggère que cela pourrait être une forme de «variant» de la grippe.

des services ultra-saturés 

Selon les autorités sanitaires italiennes, les services d'urgence des hôpitaux du pays sont actuellement en proie au chaos, se rapprochant dangereusement de l'effondrement.

Le Covid-19 et d'autres virus auraient «provoqué une "surpopulation" dans les hôpitaux et une très forte pression sur les services d’urgence», a déclaré Fabio de Laco, président de la Société italienne de médecine d’urgence et de soins d’urgence (Simeu).

Dans la région de Rome, plus de 1.100 patients attendent ainsi d'être admis en soins. En Lombardie, des témoignages font état de patients entassés dans des salles d'attente, et à Milan, les admissions normales à l'hôpital ont été suspendues afin de libérer des lits.

«Plusieurs régions ont activé des plans de lutte contre la surpopulation des hôpitaux et des établissements de santé afin de trouver des lits supplémentaires», ajoute Fabio de Laco.

«Mais comme les lits d’hôpitaux sont chroniquement rares, dans la pratique, il n’y a rien d’autre à faire que de retirer des lits à d’autres spécialités, comme la chirurgie. Bien entendu, cela ne résout pas le problème», conclut-il.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités