Initialement prévue pour le 1er octobre, la baisse de la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance Maladie n’interviendra finalement pas avant le 15 octobre. Mais qu’est-ce que cela va changer ?
Des soins moins bien remboursés. Alors que la baisse de la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance Maladie était prévue pour ce 1er octobre, elle ne sera finalement pas effective avant la mi-octobre.
Comme la date, le taux de diminution n’est également pas encore connu. Une estimation potentielle annonçait que le remboursement passerait de 70 à 60%, pour une participation des assurés à 40%.
Néanmoins, la seule information sûre provient d’un décret paru le 31 juillet qui annonçait une fourchette de 35 à 45%.
Ainsi, après une proposition rejetée par l’Union des caisses d’assurance maladie, qui devait initialement prendre cette décision, c’est désormais au ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, de se positionner. La baisse ne devrait donc pas être effective avant le 15 octobre.
Qu’est-ce qui va changer ?
Concrètement, cela va surtout impacter les personnes qui ne bénificient pas d’une mutuelle, c’est-à-dire près de 2,5 millions de Français.
En effet, comme l’Assurance Maladie va moins rembourser, cela va augmenter les frais qui seront à la charge du patient.
Selon l’UFC-Que Choisir, cela va «entraîner une perte de pouvoir d'achat, voire un renoncement aux soins».
Autre conséquence, la potentielle hausse des prix des mutuelles. Comme pour les frais qui sont à la charge du patient, cette baisse risque également d’augmenter les dépenses des mutuelles. Par conséquent, ces dernières devront se rattraper sur le prix de leurs côtisations.