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Allergies : attention aux pollens de bouleau

Le risque est dès à présent élevé dans les départements du Rhône, de la Drôme, de l'Ardèche et de l'Isère[Capture pollens.fr]

Les pollens de bouleau, très redoutés par les allergiques, font leur apparition en France métropolitaine, avec un risque d'allergie déjà élevé dans une partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

«Dans une large moitié Nord, les pollens de bouleau seront de plus en plus présents dès que le soleil s'installera et pourront porter le risque à un niveau moyen voire localement élevé», avertit le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) sur son site internet. Le risque est dès à présent élevé dans les départements du Rhône, de la Drôme, de l'Ardèche et de l'Isère, selon la carte publiée sur le site.

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Dans le sud de la France et notamment sur le pourtour méditerranéen, où les pollens de bouleau seront moins actifs, les pollens de cyprès, arrivés il y a déjà plusieurs semaines, continueront à sévir encore quelques jours, accompagnés des pollens de platane. D'autres pollens (frêne, saule et peuplier) commencent également à se répandre sur l'ensemble du territoire, mais ils présentent pour l'instant un faible risque d'allergie. Quant aux pollens de graminées, l'autre bête noire des allergiques, ils arrivent dans l'Ouest et devraient se répandre peu à peu sur tout le territoire, selon le RNSA.

Les différents pollens présents dans l'air peuvent provoquer des réactions allergiques, comme des rhinites ou des conjonctivites, qui varient en fonction du type et de la concentration de pollen. En France, environ 30% de la population adulte et jusqu'à 20% des enfants seraient aujourd'hui allergiques à des pollens, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Quelques conseils

Le Dr Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues (SYFAL) a souligné pour sa part que les allergies avaient tendance à s'aggraver «sous l'effet de la pollution et du réchauffement climatique» et qu'elles avaient «un réel impact sur la vie quotidienne des patients et sur notre système de santé». Pour limiter la gène occasionnée par les pollens, le SYFAL rappelle dans un communiqué quelques gestes simples parmi lesquels la limitation des activités en plein air ou encore l'aération des logements tôt le matin ou tard le soir, en évitant les heures les plus chaudes lorsque la concentration de pollens dans l'air est la plus élevée. Pour les personnes les plus sensibles, le SYFAL conseille de changer de vêtements ou de se laver les cheveux pour se débarrasser des pollens.

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