Selon les médecins, l'homme âgé de 59 ans n'avait plus que deux ans à vivre. Or, quelques semaines seulement après le début d'un nouveau traitement, l'Anglais s'est retrouvé en phase de rémission et est apte à vivre encore 30 ans.
Douglas Clark, un grand-père de 59 ans originaire de Staffordshire (Angleterre) a été diagnostiqué pour une leucémie en 2011. Après avoir subi une première chimiothérapie de 18 mois, l'homme fait une rechute.
Douglas Clark s'est donc préparé cette année à subir une greffe de moelle osseuse provenant de son frère, Keith. Les médecins l'ont averti que son refus entraînerait une issue fatale à savoir qu'il ne lui resterait plus que deux ans à vivre. Or, entre-temps, une solution alternative lui a été proposée.
L'ABT-199 à l'origine de sa réémission
Les médecins lui ont conseillé de faire partie des volontaires pour tester un nouveau médicament intitulé ABT-199 prodigué par l'hôpital Christie de Manchester.
L'ABT-199 est un médicament composé de la protéine Bcl-2 permettant aux cellules cancérigènes de mourir naturellement et facilite une chimiothérapie. Le produit est conçu en Australie.
Le retour à une vie normale
Trois semaines après le début du traitement, les premiers résultats apparaissent. Douglas Clark est officiellement en phase de rémission. L'homme doit prendre les médicaments pour le restant de ses jours pour pouvoir vivre encore 30 ans.
"Lorsqu'on nous a dit qu'il était en phase de rémission, j'ai éclaté en sanglots. J'étais tellement heureuse. Aujourd'hui, nous essayons d'avoir une vie normale. Cela fait trois ans que nous ne pouvions pas en vacances. Actuellement, nous cherchons un endroit où partir", a confié au Daily Mail, la femme de Douglas Clark, Kerry.
Un traitement révolutionnaire
Le Docteur Adrian Bloor, hématologue à l'hôpital Christie, qui supervise l'opération, a confirmé les résultats spectaculaires de ce nouveau traitement.
"Nous avons vu certains patients prendre le médicament et ne plus avoir la maladie au bout d'une heure. C'est un traitement en majorité efficace", a-t-il déclaré.
Toutefois, le traitement doit subir quelques modifications.
"Nous avons quelques patients qui, après avoir pris le médicament en sont mort car leur organisme n'était pas en mesure de pouvoir supporter un tel traitement. Il nous faut donc revoir le tableau", a-t-il affirmé, en guise de conclusion.