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La transfusion de sang "jeune" pourrait retarder le vieillissement

Trois études menées par des chercheurs américains ont démontré que le sang jeune a un effet régénérant.[Jody Amiet / AFP]

Des chercheurs de l’université de Harvard ont notamment découvert une protéine à l’origine de la bonne conservation des capacités musculaires et cérébrales.

 

Le secret de la vie éternelle est-il en voie d’être trouvé ? Un nouveau pas vient d’être franchi.

Trois études publiées dimanche par les revues Nature Medicine et Science ont démontré comment l’administration de sang jeune a un effet régénérant.

 

Une amélioration des capacités cognitives

L’expérience a été menée par une équipe de chercheurs de l’Ecole de médecine de l’université de Stanford en Californie à San Francisco, sur des souris en fin de vie. Celles-ci ont reçu 8 injections de sang  provenant de souris jeunes, étalées sur trois semaines.

Cette transfusion a eu pour effet d’améliorer les capacités cognitives des souris âgées.

L’un des tests a notamment consisté à mesurer la capacité des souris à se souvenir d’indices, indiquant la position de plateformes cachées sous l’eau. Les souris, qui ont subi l’injection, ont pu localiser plus facilement les plateformes cachées.

 

La protéine « GDF 11 », à l’origine de cette découverte

Parallèlement à cette étude, des chercheurs de l’université d’Harvard ont découvert une protéine à l’origine de la bonne conservation des capacités musculaires et cérébrales.

La protéine, connue sous le nom de « GDF  11 », est présente dans le système sanguin en grande quantité lorsque nous sommes jeunes, mais tend à diminuer lorsque nous vieillissons.

Il est fort probable qu’il s’agisse de la même protéine, à l'origine de la découverte faite en parallèle par l’université de Stanford. Les chercheurs ont prouvé que le sang jeune peut inverser le processus de vieillissement.

 

Des zones d’ombre qui subsistent

Ces trois découvertes pourraient permettre la mise en place, dans le futur, d’un traitement permettant de lutter contre la maladie d’Alzheimer.

Toutefois, l’expérimentation sur l’homme n’est pas encore prête à débuter.  

De nombreuses zones d’ombre subsistent, comme l’a souligné Saul Villeda, Professeur à la Faculté de médecine de l’université de Stanford. En effet, les doses à administrer ou de possibles effets secondaires restent encore inconnus.

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