Avec zéro point dans sa poule 1, le Racing 92 est tout proche de l'élimination en Champions Cup. Les Franciliens doivent battre Glasgow vendredi soir.
Le ciel n’est plus très bleu pour le Racing 92. Brillant vainqueur du Top 14 la saison dernière et finaliste malheureux de la Coupe d’Europe, le club francilien n’est que l’ombre de lui-même depuis le début de cette saison. Dans le ventre mou du championnat de France (8e), les Racingmen sont aux portes de l’élimination en Champions Cup, à l’heure d’aller affronter vendredi soir Glasgow, qui s’est imposé la semaine dernière à Colombes (14-23).
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Une nouvelle défaite face aux Ecossais et l’aventure européenne sera terminée pour les protégés de Laurent Labit. Avec deux défaites (le Racing 92 compte un match un moins) et zéro point au compteur dans la poule 1, l’affaire est en effet très mal embarquée pour les vice-champions d’Europe.
Teddy Thomas, dix mois après
D’autant plus que les statistiques sont claires : depuis la saison 2014-2015, aucun club ne s’est qualifié pour les quarts de finale avec zéro point après deux rencontres. La mission s’annonce donc compliquée mais pas impossible. «Sur le plan comptable, ce n’est pas encore fini, et on se doit de croire en nos chances», insiste Laurent Labit. Pour ce faire, la formation des Ciel et Blanc, qui a fait de la Coupe d’Europe sa priorité après avoir atteint la finale au printemps dernier (défaite 9-21 face aux Saracens), n’a plus à réfléchir. Il faudra remporter chacune des trois rencontres à venir. Avec si possible, le bonus offensif à chaque fois.
Découvrez le XV de départ Ciel et Blanc pour affronter les @GlasgowWarriors en Ecosse ce vendredi 16/12 ! #GLAR92 #Racingfamily pic.twitter.com/yE4jCFSWMv
— Racing 92 (@racing92) 15 décembre 2016
Le staff technique a d’ailleurs décidé d’effectuer sept changements dans son XV de départ par rapport à la semaine passée. Une aubaine pour Teddy Thomas qui effectuera son retour pour la première fois depuis février dernier, soit dix mois. Un retour que les coéquipiers de Dan Carter espèrent salvateur. «On se doit d’avoir une réaction», a d’ailleurs martelé Labit. Ses hommes devront avant toute chose corriger leurs erreurs et retrouver la sérénité qu’ils affichaient toute la saison dernière, eux qui n’ont remporté qu’une seule rencontre à l’extérieur cette saison (à Bayonne). Ne reste plus qu’à espérer que le déclic se fasse en terre écossaise dès ce soir.