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Test-matchs : le XV de France entre regrets et espoirs

Malgré la défaite contre les All Blacks, les Bleus ont confirmé leur envie d’aller vers l’avant et de produire un jeu spectaculaire. [Dave Winter/Icon Sport]

Le XV de France a terminé l'année 2016 sur une défaite amère face à la Nouvelle-Zélande (24-19) samedi soir. Mais ses trois test-matchs ont montré qu'il y avait du changement et que le meilleur était à venir. Dès 2017 ?

Une victoire, deux défaites. Le bilan du XV de France au terme de ses trois test-matchs de novembre n'est pas positif si l'on prend en compte les seuls chiffres. Après une première victoire explosive et prometteuse face aux îles Samoa (52-8), on s'attendait à voir les hommes de Guy Novès enchaîner face à l'Australie. Mais malheureusement, les vice-champions du monde se sont montrés plus décisifs (23-25). Tout comme les Néo-zélandais samedi (24-19).

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Néanmoins, si sur le plan comptable ce n'est pas fameux, il y a des points positifs à tirer de ces test-matchs. Dans la lignée de ce qu’ils avaient montré en Argentine cet été, les Bleus ont confirmé leur envie d’aller vers l’avant et de produire un jeu spectaculaire.

«Si le résultat ne nous ravit pas, je sens quand même qu’une équipe est en train de naître, car, ça ne fait que quelques mois que nous travaillons, mais c’est une équipe qui croit en elle, qui utilise des schémas de jeu qui me conviennent même si certains ont été naïfs ce soir (samedi). Elle apprend à chaque match», s’est d’ailleurs réjouit le manager des Tricolores après la défaite contre les doubles champions du monde en titre.

A la recherche d'un buteur

Dominateurs dans l’occupation du terrain, dans l’engagement mais également dans la possession du ballon, les Français ont montré qu’il fallait compter sur eux dans les prochaines années. Tant mieux puisqu’à terme, l’objectif est la Coupe du monde 2019 au Japon.

Durant les deux prochaines années qui viennent, il conviendra de trouver un grand buteur pour ce XV de France. Maxime Machenaud, convaincant dans son rôle de mêlée, a trop souvent manqué sa cible contre les Samoa et l’Australie. Contre les Wallabies, c’est Camille Lopez qui a manqué le drop de la victoire. Le staff tricolore va donc devoir plancher sur ce poste primordial pour la suite.

Prochaine étape : le tournoi des VI Nations

Autres points à travailler, la finition. Alors qu’ils dominent dans la possession du ballon, les Bleus n’arrivent pourtant pas à conclure dans le dernier geste. Tout comme le jeu au sol où les Français manquent de « gratteurs de ballons ». Dernière chose à améliorer, tenir une forte intensité durant 80 minutes.

« Le travail, la lucidité, la maturité, la confiance et l’enthousiasme feront que, peut-être, dans quelques temps, le plus rapidement possible j’espère, ces passes arriveront et qu’on aura surtout autant d’occasions », a estimé le sélectionneur, persuadé qu’il y aura « des jours plus ensoleillés ». En espérant que ce soit dès le 4 février prochain en Angleterre pour l’ouverture du Tournoi des VI Nations. Et qu'il soit toujours présent sur le banc après l'élection du nouveau président de la FFR.

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