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Le XV de France si près, si loin

Les hommes de Guy Novès sont redescendus de leur nuage une semaine après leur démonstration face aux îles Samoa (52-8). [Andre Ferreira / Icon Sport]

Battu d'un rien samedi par l'Australie (23-25) lors de son deuxième test-match d'automne, le XV de France a pu voir le long chemin qui lui restait pour redevenir une nation majeure. Mais il y a du mieux dans cette équipe.

Deux petits points qui montrent encore l'écart qui sépare le XV de France des grandes nations. Défaits samedi au stade de France (23-25) par l'Australie, les hommes de Guy Novès sont redescendus de leur nuage une semaine après leur démonstration face aux îles Samoa (52-8).

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Et même s’il ne fallait pas s’emballer, ce rendez-vous face aux vice-champions du monde était très attendu afin de juger la vraie valeur de ces Bleus. Pourtant, ils étaient très bien partis menant 8-0 lors des premières minutes. Mais les Wallabies se sont rebellés et se sont montrés bien plus tranchants en attaque et plus regroupés en défense.

« J’ai senti les joueurs frigorifiés par ce que représentaient les Australiens, notamment en première période. On n’a pas suffisamment joué, fait des fautes impardonnables. On est une dans une phase d’apprentissage extrêmement enrichissante. », a pointé du doigt le manager des Bleus.

Une défaite encourageante ?

Il y a toutefois du positif à tirer de cette défaite. La conquête a été très bonne et la mêlée a été meilleure que celle des Australiens. Sans oublier les intentions de jeu montrées. « On est quand même rassurés sur le fait que quand on joue notre rugby, on arrive à mettre à mal (les cadors du Sud) », a estimé Louis Picamoles. Cette défaite pourrait donc être analysée comme "encourageante".

A eux désormais de confirmer (avec la victoire pourquoi pas) samedi prochain face aux All Blacks, double champions du monde en titre et qui avaient étrillé les Bleus lors de la dernière Coupe du monde (62-13). « On va essayer de leur donner mal à la tête, mais si on les regarde jouer on va passer une sale soirée, a indiqué Novès. Si on essaie de rivaliser, de les affronter, peut-être que de temps en temps on fera plaisir à notre public. »

Pour y parvenir, Novès devrait procéder à quelques ajustements. Uini Atonio pourrait être remplacer par Rabah Slimani, la charnière devrait également changer tout comme la troisième ligne. Une chose est certaine qu’importe l’équipe alignée, les Bleus sont déjà satisfaits de ce qu’ils ont produit jusque-là. « On est persuadé que c’est la bonne direction à prendre, qu’il faut croire en notre jeu, qu’on peut rivaliser avec les meilleures équipes. », a confié Kevin Gourdon. Ils ont une semaine pour préparer ce gros rendez-vous pour tenter de terminer l’année de la plus belle des manières.

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