Son bizutage n’a pas fait l’unanimité. Reste à espérer que la première sélection en Bleu de Rémy Grosso connaisse plus de succès. Appelé pour pallier au pied levé le forfait de Yoann Huget, le Castrais va effectuer, ce jeudi soir, ses grands débuts sur la scène internationale.
Un rêve d’enfant qui se réalise pour le natif de Lyon de 27 ans. «Je supporte l’équipe de France depuis tout petit, je chantais la Marseillaise devant la télé, a-t-il avoué. C’est la sélection qui me fait rêver depuis que je suis enfant.» Mais le gaillard (1m91, 104 kg) aborde sans trop de pression ce moment unique dans une carrière.
«Pour le moment je suis serein, étrangement d’ailleurs, a confié Grosso. Ce n’est pas étouffant. La pression va venir. Mais je le prends d’abord comme une chance qui m’est donnée.» Et qu’il devra saisir.
#XVdeFrance Beaucoup de concentration dans la préparation de @Remygrosso pour son 1er match en Bleu ! #soutienslexv pic.twitter.com/1101y7Q4tI
— FF Rugby (@FFRugby) 30 Septembre 2015
Titulaire sur l'aile gauche
Titularisé sur le flanc gauche, Grosso a un coup à jouer avec une place à prendre à l’aile pour la suite de cette Coupe du monde. Mais il ne voit pas, pour l’instant, plus loin que la rencontre contre les Canadiens à Miton Keynes. «J’ai tendance à ne pas mélanger les objectifs. Mon but c’est d’abord d’être bon face au Canada, a-t-il souligné. Si j’arrive à montrer ce que je sais faire, à être efficace, on verra.»
Philippe Saint-André, qui apprécie notamment sa puissance et sa vitesse, attend d’ailleurs de Grosso qu’il «joue au rugby et prenne des initiatives», lui qui «s’est intégré très rapidement dans le groupe. Il a réalisé des entraînements de qualité». Rémy Grosso n’a plus qu’à transformer l’essai face aux Canucks.