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Pour Bayrou, un retrait de Fillon est une possibilité

Francois Bayrou invité du journal de 20 h sur TF1 le 31 janvier 2017 à Boulogne-Billancourt [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP] Francois Bayrou invité du journal de 20 h sur TF1 le 31 janvier 2017 à Boulogne-Billancourt [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Le président du MoDem François Bayrou a jugé mercredi qu'un retrait de François Fillon de la course à la présidentielle était «une possibilité», ajoutant que l'enquête sur l'emploi de son épouse Penelope pouvait «influer» sur son propre choix d'être ou non candidat.

«C'est une possibilité. Vous savez bien que tout le monde en parle dans son camp et autour de lui», a répondu François Bayrou sur BFMTV et RMC, quand on lui demandait s'il était possible que François Fillon soit obligé de se retirer.

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«Je connais François Fillon depuis très longtemps et jamais je n'avais soupçonné du tout qu'il y ait des pratiques de cet ordre. Jamais. J'avais le sentiment que c'était un élu de province qui avait en même temps un engagement national et je n'avais jamais imaginé que cela s'accompagne, ou se double de ces organisations». «Ici ce qui trouble, ce sont les faits et ce sont les sommes», a-t-il ajouté. «Depuis le premier jour de ces informations il y a des questions qui n'ont pas reçu de réponses».

François Bayrou et François Fillon le 19 septembre 2016 à Paris [Eric FEFERBERG / AFP/Archives]
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François Bayrou et François Fillon le 19 septembre 2016 à Paris

 

François Bayrou a également estimé que cette affaire «peut influer sur le choix» que lui-même fera sur une possible candidature à l'Elysée. «Je suis le maître de la décision et aussi du temps, parce que je pense qu'il est très important que les choses se décantent», a-t-il dit, soulignant que «le paysage politique n'est plus le même» aujourd'hui qu'«il y a huit jours, ou dix jours».

Décision mi-février

«Je ne choisis pas en fonction de mes goûts. Mes goûts sont plutôt des goûts d'entrer dans la bataille. Je choisis en fonction de l'idée que je me fais du souci du pays aujourd'hui, qui est immense», a-t-il développé. Il a assuré ne pas encore avoir pris sa décision. «Si je l'avais prise je vous la dirais, parce que je pense que la dissimulation et la ruse sont mauvaises conseillères». «Je crois que l'authenticité des propos est la meilleure défense, et la meilleure façon de se faire entendre», a-t-il insisté. Il a également indiqué ne pas avoir «arrêté la date» de l'annonce de sa décision, «à la mi-février, le 15, le 16, le 18, enfin par là».

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