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En meeting à Paris, Macron se pose en «candidat du travail»

Le candidat à l'élection présidentielle 2017, critiqué pour son manque de propositions, a assuré avoir un «projet cohérent»/[LOIC VENANCE / AFP]

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, s'est posé samedi en «candidat du travail», proposant la baisse de son coût pour toutes les entreprises et un maintien de la durée légale du travail à 35 heures, lors d'un grand meeting à Paris.

«Notre projet, c'est de faire entrer la France dans le XXIe siècle, de faire gagner notre pays, de le faire réussir dans un monde qui se transforme», a lancé l'ancien ministre qui s'exprimait porte de Versailles à Paris devant «15.000 personnes» selon lui. Emmanuel Macron, qui s'exprimait pour la première fois derrière un pupitre, a pris un «engagement clair, l'engagement qu'il n'y aura pas de laisser pour compte».

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Un «projet cohérent»

Critiqué par ses rivaux pour son manque de propositions à ce stade, M. Macron a assuré en retour défendre un «projet cohérent», qui «repose sur une vision d'ensemble». Ce projet, a-t-il ajouté, «n'est pas une série de mesures qu'on égrène, c'est un projet qui se tient, c'est notre révolution démocratique que nous porterons jusqu'au bout».

«Je veux ce soir vous parler des premières batailles, celles contre le chômage, tout ce qui assigne à résidence une partie de nos concitoyens, la bataille économique et sociale, c'est la première bataille», a-t-il clamé, soutenu par des «Macron président !" du public. 

«D'autres proposition viendront jusqu'à la fin février sur l'éducation, l'Europe, l'environnement, la culture, la défense, la sécurité, l'agriculture», a promis M. Macron. «Parce que je veux être le candidat de la justice, je suis le candidat du travail», a fait valoir l'ancien conseiller de François Hollande. «La durée légale du temps de travail restera à 35 heures», a-t-il dit.

«Réconcilier notre pays avec le goût du risque»

«Nous allons réconcilier notre pays avec le goût du risque», a annoncé M. Macron, précisant que «nous continuerons à réduire le coût du travail pour les entreprises, parce que si les coûts sont trop élevés, les marges sont basses». «Je maintiendrai les allègements de cotisation déjà décidés ces dernières années mais je transformerai le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègements de charges pérennes», a promis M. Macron.

Il a aussi réitéré sa proposition de supprimer les cotisations maladie et chômage payés par les salariés, transférées sur une hausse de la CSG. Emmanuel Macron a aussi assuré que les salaires nets augmenteraient. 

«Je demande un effort net à deux catégories : les revenus du capital (...) et la moitié des retraités les plus aisés, pour leurs enfants et petits-enfants», a-t-il enchaîné, promettant, contrairement à François Fillon, qu'il n'y aurait pas déremboursement de soins.

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