François Fillon s'est montré très offensif ces dernières semaines à l'encontre de ses concurrents. Il espère déjouer les pronostics qui le donnent perdant en remportant la primaire de la droite.
Famille et études
Il est né le 4 mars 1954 d'une famille aisée, sa mère ayant été historienne du Pays basque et son père notaire. François Fillon grandit en Sarthe et rencontre des problèmes de discipline dans de nombreux établissements scolaires. Après un bac de philosophie, il décide de se lancer dans le journalisme et effectue deux stages à l'Agence France Presse, en Espagne puis en Belgique. Il obtient ensuite une maîtrise de droit public en 1976 à l'université du Maine.
Débuts dans la sphère publique
François Fillon commence sa carrière à la sortie de l'université comme assistant parlementaire du député sarthois Joël Le Theule. Entre 1977 et 1978, il est d'ailleurs nommé chef-adjoint de son cabinet lorsque ce dernier est nommé ministre des Transports, puis en 1980 quand il accède au portefeuille de la Défense. Cette même année, Joël Le Theule décède quasiment dans les bras de François Fillon d'un malaise cardiaque.
Parcours politique
François Fillon reprend progressivement les mandats de son mentor : il est élu député de la Sarthe en 1981 dès le premier tour, et prend la tête de la mairie de Sablé deux ans plus tard. En 1992, il devient également président du Conseil Général du département.
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Il endosse une carrure nationale lorsqu'il accède au gouvernement d'Edouard Balladur, en 1993, en tant que ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. De même, il obtient le ministère des Technologies, de l'information et de la Poste dans le premier gouvernement d'Alain Juppé, sous la présidence de Jacques Chirac, en 1995.
Au lendemain de la réélection de Chirac, en 2002, il hérite du ministère des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité. Un an plus tard, François Fillon rencontre son premier échec électoral en vingt-trois ans de carrière aux élections régionales : le Pays de la Loire bascule alors à gauche. Dans le même temps, il est nommé ministre de l'Education Nationale.
Fidèle soutien de Nicolas Sarkozy, il est désigné Premier ministre lorsque ce dernier accède à l'Elysée. Après son mandat de cinq ans, François FIllon est candidat à la très polémique présidence de l'UMP, en juin 2012, face à son rival Jean-François Copé.