La nouvelle va faire des déçus. L’écologiste Nicolas Hulot a annoncé qu’«après mûre réflexion», il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2017, ouvrant la voie à une autre candidature verte.
«Je ne peux pas endosser l’habit de l’homme providentiel et présidentiel. Je ne me sens ni suffisamment armé, ni suffisamment aguerri pour cela», a ainsi déclaré dans un communiqué l’ancien envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète.
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Pourtant, celui qui avait été battu en 2012 par Eva Joly lors d’une primaire écologiste jouit d’une bonne cote de popularité. Outre l’appel en faveur de sa candidature, qui avait recueilli des dizaines de milliers de signatures en quelques semaines, plusieurs sondages le créditaient d’un score compris entre 9 % et 11 % au premier tour de la présidentielle.
Les Verts à la recherche de leur poulain
Consolation pour ses partisans : l’écologiste entend bien, via sa Fondation pour la Nature et l’homme, «fédérer et réconcilier» les «porteurs de solutions autour d’un même projet pour la France».
Hulot écarté, les regards se tournent désormais vers Europe Ecologie-Les Verts, qui ne participera pas à la primaire de la gauche initiée par le PS et doit encore trouver son poulain.