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Régionales : Nicolas Sarkozy exclut un rapprochement avec le PS contre le FN

«Je ferai tout pour que nos candidats gagnent», a assuré Nicolas Sarkozy. [KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP]

Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a affirmé jeudi sur BFMTV qu'il n'y aurait «ni rapprochement, ni front républicain» avec les socialistes pour contrer le Front national aux élections régionales.

«Chacun prendra ses responsabilités et analysera les résultats au premier tour» du scrutin, a déclaré l'ex-chef de l’État depuis Moscou. «Je ferai tout pour que nos candidats gagnent parce que je ne crois pas que Mme (Marine) Le Pen (présidente du Front national) ait la moindre solution aux problèmes du pays.»

«Je vois bien que le Front national fait de nous l'adversaire privilégié. Il y a deux combats emblématiques. L'un entre Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), où Christian Estrosi mène une campagne remarquable, l'autre dans le Nord-pas-de-Calais-Picardie où Xavier Bertrand est vraiment un candidat extrêmement pugnace. Je ferai tout pour que nos candidats gagnent parce que je ne crois pas que Mme (Marine) Le Pen (présidente du FN) ait la moindre solution aux problèmes du pays», a ajouté Nicolas Sarkozy.

A l'unisson pour protester contre l'invitation de Marine Le Pen sur France 2

Interrogé sur l'échange qu'il a eu la semaine dernière avec Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, concernant l'invitation de Marine Le Pen à l'émission de France 2 «Des paroles et des actes», Nicolas Sarkozy a expliqué : «M. Cambadélis m'avait écrit des choses que j'ai trouvées sensées. Il considérait que ce n'était pas le rôle du service public de faire la publicité de Mme Le Pen, qu'il avait invitée à cinq reprises. J'ai considéré que ce qu'il disait était raisonnable et donc, j'ai saisi avec mes amis le CSA et la décision a été prise par le CSA. C'est très bien ainsi». Mais ce ne signifie pas qu'il y ait «rapprochement», a-t-il insisté. «Même vu de Moscou, je ne me rapproche pas de M. Hollande», a-t-il plaisanté.

Nicolas Sarkozy et Jean-Christophe Cambadélis avaient écrit séparément au CSA pour protester contre la nouvelle invitation de la présidente du parti frontiste à DPDA le 22 octobre. Le jour même, Marine Le Pen s'était décommandée, en dénonçant une «mascarade».

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