Nouveaux remous à l’UMP. L’ex-patron du parti Jean-François Copé a été mis en examen mardi pour "abus de confiance" dans l’enquête sur les pénalités infligées à Nicolas Sarkozy suite au rejet de ses comptes de campagne pour la présidentielle de 2012.
C’est en effet l’UMP, présidée à l’époque par Jean-François Copé, qui avait réglé l’amende de 363 615 euros, correspondant au dépassement du plafond des dépenses autorisées pour la campagne. Or, selon le code électoral, l’ex-chef de l’Etat aurait dû s’en acquitter personnellement.
Il s'agit de la seconde mise en examen pour «abus de confiance» dans ce dossier, après celle en décembre de l’ex-trésorière de l’UMP Catherine Vautrin.