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"Coup de chaud" pour Le Foll à Carcassonne

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le 16 juillet 2014 [Patrick Kovarik / AFP/Archives] Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le 16 juillet 2014 [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, en visite à Carcassonne jeudi pour constater les dégâts de la grêle tombée au début juillet sur les vignes de l'Aude, a écourté sa visite en raison d'un "coup de chaud".

Le ministre, arrivé dans le Sud-Ouest sous un soleil de canicule, a notamment annulé les deux visites d'exploitation prévues à son programme, se limitant à une rencontre avec les professionnels et les élus locaux à la chambre d'agriculture, puis à une conférence de presse à la cave coopérative de La Redorte, commune la plus touchée par la grêle, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon des sources concordantes, le ministre a été retardé par un coup de fatigue à son arrivée à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. "Ce n'est rien du tout, il a juste eu un petit coup de chaud dans l'avion", a indiqué son porte-parole à l'AFP.

Interrogé lors de la conférence de presse sur ces informations, M. Le Foll a éludé, se contentant de déclarer: "A force de tirer sur la corde..."

Arrivé de Toulouse en voiture, le porte-parole du gouvernement a quitté l'Aude en hélicoptère à destination de Montpellier, d'où il devait redécoller pour la capitale, a constaté un correspondant de l'AFP.

A l'occasion de cette courte visite, M. Le Foll a rappelé l'engagement de l'Etat au côté des viticulteurs.

Dès le lendemain des chutes de grêle qui ont dévasté une partie du vignoble de l'Aude et de l'Hérault le 6 juillet, le ministre avait indiqué que les services de l'Etat allaient se mobiliser par des dégrèvements fiscaux et une prise en charge de cotisations sociales, pour aider les viticulteurs touchés.

Il avait aussi laissé prévoir des mesures pour améliorer le système d'assurance récolte, car les pertes résultant de la grêle ne relèvent pas du régime des calamités agricoles et beaucoup d'exploitants ne s'assurent pas en raison du montant des primes à payer.

"Il faut engager une réflexion sur une mutualisation de l'assurance-récolte pour qu'il y ait le plus possible de cotisants et que les cotisations baissent. La viticulture devrait être la profession pilote pour ce contrat socle de garantie de récolte", a précisé M. Le Foll jeudi.

 

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