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Présidence de l'UMP : candidats déclarés et potentiels

Bruno Le Maire et François Baroin.[PATRICK KOVARIK / AFP]

La perspective du congrès de l'UMP, prévu le 12 octobre, aiguise les appétits et les ambitions. Qui - parmi les caciques du parti, les jeunes profils ou les candidats surprises - prendra la tête de l'UMP. Tour d'horizon des forces en présence.

 

> Bruno Le Maire, le candidat "déterminé" ?

Son nom est un de ceux qui revient le plus souvent pour prendre la tête du parti et succéder au triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin. Le député UMP de l'Eure n'a pas exclu, dimanche, cette éventualité. "Tout est ouvert, ce n'est pas la peine de se précipiter dans la vie, laissons les choses se faire au bon rythme". Des propos qui confirment ceux qu'il avait tenus au Figaro, une semaine plus tôt : "En 2012, j'avais été candidat à la présidence de l'UMP pour porter ce projet. Cette candidature n'a pas abouti mais ma détermination est totale." Preuve s'il en faut qu'il n'exclut rien, il ne fait pas mystère de sa candidature à une primaire UMP en vue de la présidentielle de 2017.

 

> Hervé Mariton, le candidat surprise

Premier et seul candidat officiel à la présidence de l'UMP, le député de la Drôme estime que "la situation est grave", "le gouvernement incompétent" et que "l'UMP doit sortir rapidement de la période de transition" qu'il traverse depuis la démission de Jean-François Copé. Selon lui, l'UMP doit "faire le choix éclairé" d'une équipe dirigeante. Hervé Mariton a par ailleurs affirmé que s'il était "élu président de l'UMP, [il] ne serai[t] pas candidat à la primaire" en vue de la présidentielle de 2017.

 

> François Baroin, le candidat malgré lui ?

Le maire de Troyes n'a rien annoncé, mais il peut déjà se féliciter d'un soutien de taille en celui de Xavier Betrand. L'ancien secrétaire général de l'UMP s'est prononcé dimanche en faveur de sa candidature soutenant que l'ancien ministre "rendrait sa réponse dans les jours qui viennent". Pour le député de l'Aisne, François Baroin a "l'expérience de la gestion de l'UMP à un moment difficile, la personnalité" requise. D'autant plus que "François Baroin (lui) a dit (son) attachement à l'organisation de primaires à l'automne 2016". Or Xavier Bertrand entend bien être candidat à cette primaire.

 

> Alain Juppé, le candidat sauveur ?

Le fondateur de l'UMP dépasse désormais Nicolas Sarkozy en popularité dans les sondages et apparaitraît presque comme le sauveur du parti, artisan d'une direction collégiale avec François Fillon et Jean-Pierre Raffarin. Pourtant, Alain Juppé répète qu'il ne sera pas candidat à la présidence du parti. Le 27 mai dernier il estimait que le futur président de l'UMP ne devait d'ailleurs pas être candidat à la primaire. Une quasi-déclaration de candidature à la primaire qui pourrait être contrariée par Nicolas Sarkozy qui rêve, lui, de décommander ce rendez-vous préélectoral. Présidence de l'UMP ou primaire, voilà le dilemme d'Alain Juppé.

 

> Nicolas Sarkozy, le candidat attendu ?

Son retour ne semble plus faire beaucoup de doute selon les commentateurs. Ce qui passerait par la case UMP, avant la présidentielle de 2017, à en croire les propos de ses proches. Dès le lendemain de la démission de Jean-François Copé, l'ex-président de la République aurait lancé : "Il va falloir que je m'y colle", à ses collaborateurs. "Le retour de Nicolas Sarkozy devient une nécessité" a pour sa part affirmé son porte-voix officieux, Brice Hortefeux . "Je souhaite donc qu'il soit candidat à la présidence de l'UMP à l'automne". C'est dit.

 

> Christian Estrosi "n'écarte rien"

Il avait d'abord appelé à une candidature de Nicolas Sarkozy. Avant d'apporter un bémol à son propos. Mardi le député-maire de Nice a déclaré sur France-Info qu’il pourrait lui aussi être candidat à la présidence de l’UMP. "Je n’écarte rien", a-t-il déclaré au cas il n’obtient pas "tout ce je demande aujourd’hui" et notamment une "décision collective et qui avance".

 

> NKM "n'exclut rien"

Battue aux municipales, la députée n'exclut pas totalement l'idée d'une candidature à la présidence de l'UMP dans une confidence faite au Parisien, ce mardi matin. Même si selon elle "la multiplication des candidatures individuelles n’est pas forcément la solution […] Je me poserai la question seulement dans une démarche collective".

 

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