Le sénateur PS et maire de Dijon François Rebsamen a décrit mardi le nouveau Premier ministre Manuel Valls comme "l'homme de la situation".
"Valls est l'homme en situation et qui correspond à la situation", a assuré M. Rebsamen sur i-Télé, le décrivant comme "rassurant" et ayant de "l'autorité".
Interrogé sur son éventuelle entrée au gouvernement, François Rebsamen a répondu que "cela dépend du poste". "En 2012, je m'étais préparé pour être ministre de l'Intérieur. Le président de la République m'a proposé un autre poste", a avancé M. Rebsamen pour expliquer son refus à l'époque.
La grande réforme territoriale est "un sujet dont j'ai parlé avec Manuel Valls il y a quelque temps", a cependant répondu M. Rebsamen, interrogé sur le sujet.
Le sénateur, proche de François Hollande, a déclaré "comprendre" les doutes de "l'aile gauche du PS" face à la nomination de M. Valls. "Mais je crois qu'ils apprécient l'homme, il n'y a pas de problème d'animosité personnelle" et "c'est un homme de gauche", a-t-il assuré.
M. Rebsamen a également rappelé que le Premier ministre restait subordonné au président: "sous le quinquennat, le Premier ministre est un animateur d'équipe qui met en exécution la politique décidée par le président de la République".
François Rebsamen a également déclaré souhaiter "que les écologistes puissent être dans ce gouvernement", même si le départ de Cécile Duflot n'a pu être évité.
Le maire de Dijon a aussi affirmé son opposition à l'interdiction du cumul de mandats locaux avec des fonctions ministérielles: "Le Parti socialiste s'est handicapé, il sait le faire, en général en empêchant à des maires de participer au gouvernement, ou d'y être associés d'une manière ou d'une autre".