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Vidalies sur la croissance: "pas de quoi crier victoire"

Le ministre des Relations avec le parlement Alain Videlies le 29 janvier 2014 à l'Assemblée nationale [Lionel Bonaventure / AFP/Archives] Le ministre des Relations avec le parlement Alain Videlies le 29 janvier 2014 à l'Assemblée nationale [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, s'est réjoui vendredi de la révision légèrement à la hausse par l'Insee de la croissance en 2013, "un bon acquis" qui ne donne cependant "pas de quoi crier victoire."

"C'est plutôt mieux que ce que l'on espérait, plutôt mieux que ce qui était prévu au début de l'année, y compris au mois de juin. En même temps, il n'y a pas de quoi crier victoire", a déclaré M. Vidalies sur RTL.

"C'est un bon acquis. Ca justifie totalement ce qu'on est en train de faire", a insisté le ministre des Relations avec le Parlement.

La croissance économique en France a été de 0,3% en 2013, un taux un peu meilleur que prévu, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

"Si on reste dans cette situation, la prévision, c'est 0,9% sur l'ensemble de l'année (2014, NDLR), c'est-à-dire un système dans lequel le chômage ne va pas s'aggraver mais où on ne va pas non plus pouvoir résorber le chômage. Il faut qu'on trouve des points de croissance supplémentaires et c'est toute la question qui est posée par le président de la République avec le pacte" de responsabilité proposé aux entreprises, a développé M. Vidalies.

Evoquant la question des "contreparties" aux baisses de charges pour les entreprises, il a souligné qu'elles devaient avoir "un contenu", renvoyant à la négociation entre les organisations syndicales et patronales, qui doivent se rencontrer le 28 février

"Je fais confiance aux partenaires sociaux. Chacun comprend aujourd'hui qu'il y a un enjeu considérable. Les gens attendent que l'on gagne la bataille pour l'emploi", a-t-il ajouté.

Concernant la réforme du régime des intermittents du spectacles Alain Vidalies a estimé que ce n'était "pas la négociation prioritaire" mais qu'une "gestion plus rigoureuse" de ce régime était souhaitable. "On est sur un système géré par les partenaires sociaux, c'est à eux de prendre la décision", a-t-il déclarésur RTL.

"L'ensemble des syndicats qui constituent l'une des parties de la négociation a dit qu'il ne fallait pas y toucher donc ça ne me paraît pas être la négociation prioritaire même si c'est un système où il doit y avoir, probablement, une gestion plus rigoureuse", a ajouté le ministre des relations avec le Parlement. Le patronat a jeté un pavé dans la mare jeudi lors des négociations sur l'assurance chômage avec des propositions drastiques, dont la suppression du régime des intermittents du spectacle.

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a de son côté réaffirmé son "attachement et l'attachement du gouvernement" à ce régime alors que des intermittents occupaient le hall de son ministère.

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